Les Québécois attendaient avec impatience la réouverture des commerces non essentiels le 8 février, a constaté S4M, le spécialiste mondial des solutions publicitaires qui permettent d'attirer davantage de clients en magasins, concessions et restaurants (drive-to-store). La plateforme a comparé l’achalandage dans plusieurs centres-villes et centres commerciaux à travers le Québec entre les semaines du 18 au 24 janvier et du 8 au 14 février.

Le centre-ville de Montréal semble avoir tiré profit de la réouverture : S4M a enregistré une augmentation de l’achalandage de 170 % au Complexe Desjardins, de 121 % au Centre Eaton ainsi que de 80 % à la Place Ville-Marie et dans l’Apple Store dans le secteur ouest de la rue Sainte-Catherine. Cet engouement pour les commerces du centre-ville a été moindre dans les centres commerciaux de banlieues où les hausses d’achalandage ont été moins marquées : 54 % au Carrefour Laval et 34 % au Quartier Dix30 de Brossard.

Si les Galeries de la Capitale ont tout de même connu une hausse d’achalandage de 44 %, les résidents de Québec ont été beaucoup plus nombreux à se diriger vers les commerces du Vieux-Québec qui a connu une hausse de 130 %.

«Les consommateurs ont probablement voulu également profiter de l’environnement du Vieux-Québec qui permet à la fois de magasiner et de se promener dans ses rues historiques», indique Hadrien Bailly, directeur général de S4M Canada qui collabore avec des entreprises québécoises de plusieurs secteurs d’activité dont l’ameublement, la restauration, l’alimentation, les vêtements et accessoires, et l’automobile.

La journée la plus achalandée de la semaine de la réouverture a été le vendredi 12 février, avec plus de 2,3 fois plus de trafic que les autres jours.

«Les Québécois semblent avoir attendu d’être rassurés par les conditions de réouverture avant de retourner en magasin et semblent avoir réalisé leurs achats de cadeaux pour la Saint-Valentin deux jours avant», ajoute Hadrien Bailly. «D’ailleurs, le fait que le 14 février n’ait pas généré de pics s’explique sans doute par la fermeture de la majorité des restaurants, qui sont traditionnellement l'activité n°1 de cette fête.»

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