Le co-PDG de Netflix, Ted Sarandos, a signé un billet de blogue sur la plateforme de diffusion expliquant le choix de l'entreprise de s'établir en sol canadien.

«Il y a 10 ans, les Canadiens et Canadiennes invitaient Netflix à la maison pour la première fois. Que ce soit en donnant une seconde vie à l’histoire de la célèbre rouquine de l’Île-du-Prince-Édouard (Anne with an E), en suivant un groupe de survivalistes hétéroclites au beau milieu de la forêt québécoise (Jusqu’au déclin), ou en jouant avec le feu (Verre la victoire), le Canada a présenté aux membres d’ici et du monde entier une panoplie d’histoires à apprécier. 

C’est sur cet élan que nous souhaitons continuer à bâtir en construisant une nouvelle maison pour Netflix au Canada : ouvrir un bureau et engager une personne responsable du contenu qui travaillera directement avec la communauté artistique canadienne font partie de nos plans.

En 2012, au moment de tourner notre première production originale en Ontario (Hemlock Grove), nous ne pouvions imaginer à quel point l’apport du Canada prendrait de l’importance au sein de notre entreprise. Depuis 2017, nous avons dépensé plus de 2,5 milliards de dollars canadiens en production au pays. Nous avons aussi bâti un grand nombre de relations avec de talentueux réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs et animateurs, pour ne nommer que ceux-ci (...).

Au cours des trois dernières années, nous avons aussi mis l’accent sur des collaborations avec des organisations qui favorisent le développement de créateurs issus de communautés sous-représentées. Si nous voulons que plus de gens puissent voir leur réalité à l’écran, nous devons nous assurer que des personnes de tous les horizons puissent accéder aux formations, au mentorat ainsi qu’aux plateaux de tournage (...). 

Le Canada est riche d’une incroyable diversité, et accroître notre présence locale nous permettra de partager davantage d’histoires authentiques avec le monde, que ce soit par le développement de contenu original ou par l’entremise de coproductions ou d’acquisitions.»

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De gauche à droite : Jason Ryle, ancien directeur général, ImagineNATIVE; Kerry Swanson, directeur associé, Indigenous Screen Office ; Ariel Waskewitch-Crawler, artiste ; Daryl Kootenay, artiste ; Marie-Céline Charron, artiste ; Odile Joannette, directrice générale, Wapikoni ; Stéphane Cardin, directeur, politiques publiques, Netflix Canada et Jenn Kuzmyk, directrice générale, Banff World Media Festival lors de l’édition 2019 du Banff World Media Festival.