Depuis bientôt 25 ans, une agence créative, marques et communication, fièrement établie au cœur la belle ville de Québec se distingue par son savoir-faire dans l’art de créer et transmettre l’émotion. Portrait de Larouche (et discussion sur le fin art de l’implication) en compagnie de Jean-François Larouche.

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Sur la page d’accueil du site de Larouche, trois mots d’une simplicité confondante : créer les affaires. Au bout du fil, une voix autrement plus loquace. Chaleureuse et passionnée, même. Celle de Jean-François Larouche. « Ça dit ce que ça doit dire, non ? s’exclame d’entrée de jeu le sympathique président fondateur. Créer les affaires. C’est ce qu’on fait sur le court, moyen et long terme avec nos clients. Et je peux vous dire que ça marche. » Pas de tergiversation quant à la direction et l’ADN de cette entreprise ayant pignon sur la Grande Allée, laquelle accompagne les marques à travers l’innovation et la croissance depuis presque vingt-cinq ans. « Les entrepreneurs n’ont pas de temps à perdre, poursuit-il. Encore moins en temps de pandémie. Quand une marque nous contacte, c’est qu’elle fait face à des enjeux de communication. C’est à ce moment que débute ce magnifique processus de l’alliage stratégique et communicationnel : une sorte d’alchimie artisanale, si je puis dire, qui revêt son lot de beaux défis. »

STRATÉGIE ET CRÉATION

C’est à dire ? « La dualité de la création dans le milieu des affaires est extrêmement intéressante, continue Jean-François Larouche. J’aimerais dire que nous sommes une entreprise axée à 100 % sur le marketing, mais ce serait faux. On travaille avec des gens d’affaires qui parlent le langage du business. En aucun temps la stratégie ne doit être à la remorque de la création, ou l’inverse. Les deux doivent être réfléchies en même temps. Dans la stratégie, on doit garder en tête que le client a des objectifs précis, quitte à ce que l’action à poser soit… de ne rien faire. Et en création, on doit continuellement être à la recherche de l’effet wow ! en étant conscient que le client n’est pas un puits sans fond d’argent. Cash is king, et plus tu attends avant de parler d’argent, plus la création devient complexe. Le but est de créer un sentiment de confiance dans la relation d’affaires. Ce que le client veut, c’est de se faire dire les vraies affaires. Il veut la vérité. Une fois que tu as établi ces bases-là, tout devient possible. »

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DE L’ART DE L’IMPLICATION

Chez Larouche, le fin art de la création communicationnelle en est d’abord un de compréhension. « Avant de déployer une stratégie, on étudie la marque sous toutes ses coutures, poursuit Jean-François Larouche. Ça peut sembler une évidence, certes, mais n’en demeure pas moins qu’il faut le faire correctement. Il faut savoir s’impliquer à un niveau extrêmement élevé. L’une des parties les plus excitantes du travail est sans contredit le début d’une relation professionnelle. C’est le plaisir de découvrir comment le client et sa marque se sont fabriqués. C’est d’écouter, de lire, de comprendre. Et ensuite de mettre sa stratégie en images et en mots. C’est là où ce que j’appelle le degré d’implication d’une l’agence entre en jeu. Et quand c’est bien fait, il n’est pas rare que nous en venions à connaître la business et la marque du client encore mieux que lui-même. C’est ce qui nous permet d’arriver avec assurance et transparence avec les bonnes recommandations. Nos clients veulent que nous soyons dans le siège conducteur et nous imposions des règles auxquelles ils adhèrent. Et nous le faisons en établissant des conditions gagnantes pour les deux parties. Il n’y a rien de mieux pour créer de belles relations professionnelles. »

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Crédit photos : Marc-Antoine Hallé

AVEC ÉMOTIONS

Celles qu’entretient Larouche ont d’ailleurs de quoi enorgueillir son président. « Je me plais à dire que les marques qui nous approchent s’amourachent de nous sur de longues périodes, continue Jean-François Larouche. Nous avons un bon lot de clients avec lesquels nous travaillons depuis 15 ou 20 ans. Voilà quelque chose dont je suis très fier, car j’aime le monde et j’aime les entrepreneurs. J’aime voir de l’audace être déployée en entrepreneuriat. À la maison, j’ai une bibliothèque bardée de récits entrepreneuriaux. Ces histoires me fascinent. Elles me rappellent en quelque sorte l’impulsion initiale que j’avais au sortir de mes études en arts plastiques, au moment où j’ai souhaité mettre ce petit talent que j’avais au service de la communication. M’est d’avis encore aujourd’hui qu’il y aura toujours du travail dans le futur pour les entreprises capables de définir et recadrer des marques. Pour les gens capables de communiquer avec émotions. Et en bout de parcours, quand tu constates l’apport que ton travail a pu avoir sur le succès d’une entreprise, sur le rayonnement d’une marque, c’est là que tu comprends ta réelle incidence. Que tu crées les affaires. »