Dans le cadre d’une initiative dénonçant les dangers du vapotage chez les jeunes, le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS) dévoile que 5 % des parents pensent que leurs enfants vapotent.

C’est pour cette raison que le CQTS a mandaté l'agence Canidé pour le lancement de la première campagne de sensibilisation mettant de l’avant des témoignages réels de parents confrontés à cette problématique

Le vapotage chez les jeunes est un problème comme le démontrent des témoignages recueillis dans une nouvelle campagne d’information. On observe notamment une hausse importante de la consommation des produits de vapotage chez les jeunes dans les dernières années. Les adolescents en quête d’un « buzz » utilisent la vapoteuse un peu comme une drogue. Le phénomène s’appelle le « dosing ». Certains inhalent au point de s’évanouir ou de vomir en raison des fortes doses de nicotine.

« En tant que pédiatre dédié à la toxicomanie au Québec, j’ai siégé sur plusieurs comités consultatifs et nous n’avons jamais vu un produit créant une dépendance gagner si rapidement en popularité chez les adolescents. C’est particulièrement inquiétant », souligne le Dr Nicholas Chadi, pédiatre et clinicien-chercheur spécialisé en médecine de l’adolescence et toxicomanie au CHU Sainte-Justine, et porte-parole de la campagne. « Malheureusement, la dépendance à la nicotine peut s’installer beaucoup plus rapidement chez les adolescents que chez les adultes. Ainsi après quelques semaines, voire quelques jours de vapotage, ils peuvent déjà être dépendants. »

La nicotine contenue dans les cigarettes électroniques peut nuire au développement du cerveau des adolescents, à la mémoire et à la concentration, diminuer le contrôle des impulsions et être associée à des problèmes cognitifs et comportementaux à long terme.

« On ne connaît pas encore tous les effets de la cigarette électronique sur la santé. Cependant, des études indiquent qu’elle pourrait augmenter les risques de maladies pulmonaires et cardiovasculaires. Une chose est certaine, vapoter crée une dépendance qui s’installe souvent à long terme et peut avoir des répercussions insoupçonnées », renchérit Dr Chadi.

« À la lumière de ces données, il y a une réelle nécessité de débanaliser le vapotage chez les jeunes, de comprendre les risques liés à celui-ci et de réaliser que les produits sont très attirants pour eux. Nous ne voulons pas voir émerger une nouvelle génération de fumeurs », souligne Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé. Nous devons mieux encadrer les produits de vapotage, en éliminant les saveurs et en contrôlant le taux de nicotine par exemple, sans oublier de sensibiliser les jeunes sur les risques liés au vapotage. »

Cette campagne invite les parents à aborder la question avec leurs jeunes dès leur entrée au secondaire. Le CQTS veut ainsi rappeler aux parents qu’ils ont des outils à leur disposition pour accompagner leurs enfants, dont le site www.parlonsenmaintenant.ca.

Crédits

Annonceur : Conseil québécois sur le tabac et la santé
Agence : Canidé
Conseils stratégiques : Rachel Desbiens Després
Direction de compte : Anne-Marie Caron
Relations de presse : Laurence Boucicault
Marketing d’influence : Roxane Emond
Production : Casadel