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Thomas Giraudo, président d’Altitude C
 

Expression utilisée fréquemment : « Juste pour voir, voir »

Série favorite : Peaky Blinders. La complexité des personnages, la direction photo, la trame sonore : tout est là.

Occupation préférée :  Jouer au tennis entre amis et mettre du vernis à ongle fuchsia avec mes enfants.

Fun fact : J’ai fait des études en sociologie. Cela fait que j’écris souvent de trop longues phrases, mais ça me donne aussi un esprit d’analyse qui m’est utile pour comprendre les différentes réalités de nos clients et de leurs audiences. Quoi de plus sociologique qu’un événement? Dans une autre vie, je me suis intéressé à l’univers des tavernes et à être barman dans des lieux pittoresques où se mêlaient grosses « 50 » et machines à sous.

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Dès qu’Altitude C a reçu l’appel d’offre pour organiser le premier gala Idéa, je savais que c’était un projet risqué. Organiser la soirée remplaçant tous les concours habituels pour les agences créatives du Québec, difficile de trouver une audience plus critique ! Si en plus on avait su tout ce qui allait arriver et qu’on devrait le faire en format virtuel, mes cheveux gris d’aujourd’hui auraient clairement poussé plus tôt.

En même temps, c’est exactement le genre de défi qui me motive pour l’agence. C’est d’ailleurs d’autant plus stimulant que l’A2C ait eu la vision de s’entourer de partenaires aux expertises complémentaires, ayant la même ambition que nous : créer une première édition marquante. Avec toutes les soumissions de projets extraordinaires que les agences ont déposées au concours, c’était impossible d’annuler l’événement. Le meilleur de l’industrie québécoise mérite d’être célébré.

D’ailleurs, je retrouve ce dilemme auprès de tous mes clients, peu importe l’industrie. Vaut-il mieux reporter son événement ou s’adapter plutôt à la situation? Ça dépend. Ce qui est sûr, c’est que peu d’organisations embrassent le risque de briser le lien avec leur audience. On sent de plus en plus d’ouverture d’esprit pour créer des projets d’envergure, marquants, mais assurément différents.

Le virtuel amène son lot de défis et c’est super stimulant de tout repenser pour arriver à proposer des trames événementielles captivantes. La capacité d’attention est limitée en ligne, on se doit donc d’être efficaces, divertissants et intéressants de A à Z.

Le jour J demeure le rendez-vous, l’apogée, mais la stratégie de contenu entourant cette date est autant essentielle pour captiver la cible qui se retrouve submergée par le virtuel. Les événements sont peut-être plus accessibles qu’avant, mais l’impact des messages clés du client se mesure bien différemment. J’aime dire qu’on saisit l’opportunité du virtuel de faire vivre le contenu à l’audience, sur le long terme. Ça me porte même à croire que nous sommes carrément en train de créer une nouvelle branche communicationnelle.

C’est justement en réfléchissant à la stratégie autour de l’événement qu’on a voulu faire vivre l’une des facettes de la mission du concours Idéa, celle de faire rayonner en dehors de la communauté de l’industrie ce qui se fait de mieux en communication dans la province. Notre industrie doit être reconnue comme l'un des moteurs de l'économie et de la créativité au Québec.