Accro : Qui est passionné pour quelque chose, qui ne peut plus s’en passer. Ce mot définit tout aussi bien le laboratoire d’activations de marques montréalais du même nom qu’il colle à la personnalité enthousiaste de sa fondatrice, Joannie Bergeron. Convaincue que les entreprises d’ici, tout comme la sienne, ne doivent jamais cesser de se renouveler, l’entrepreneure et son équipe suivent de près le mouvement incessant des solutions créatives et technologiques, et accompagnent aujourd’hui leurs clients à travers l’application concrète de stratégies conceptuelles à valeur ajoutée, le tout à la saveur ACCRO.

Au cours de ses quatre éditions, le laboratoire d’activations de marques ACCRO a permis à plus de 2000 participants d’expérimenter les plus récentes innovations de l’industrie expérientielle. Lancé par Immersive Productions, le parcours participatif porté par la directrice artistique Joannie Bergeron misait sur la collaboration et l’échange de connaissances, réunissant milieu corporatif, agences, gestionnaires et créatifs le temps d’un événement créé pour démocratiser et encourager l’innovation.

« Innover, pour nous, c’est de simplement oser voir et faire les choses différemment! C’est prendre le pari du changement « intelligent », de regarder autour de soi ce qui existe déjà et d’y amener une petite « twist ». Le frein à l’innovation, c’est le fait que les gens ne comprennent pas toujours bien sa valeur ajoutée. Avec le laboratoire ACCRO, on voulait que les gens puissent voir les solutions technologiques à l’œuvre, en réunissant les créatifs avec les investisseurs décisionnels. On voulait vraiment mettre de l’avant l’expérimentation », explique Joannie Bergeron.

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Joannie Bergeron

Pour celle qui s’est donnée comme mission de mettre de l’avant le dynamisme du Québec, l’événement ACCRO était une occasion en or pour les petites et grandes entreprises de se rencontrer, afin de permettre l’intégration concrète de la nouveauté dans leur stratégie d’affaires.

« C’est un grand rendez-vous qui avait lieu une fois par année. On regroupait 500 professionnels qui mettaient de l’avant la collaboration et le partage des expertises à travers la grande famille de l’industrie expérientielle. On voulait que les créatifs, autant que les OBNL, les PME et les grosses entreprises, puissent parler le même langage. »
 

Évolution et accompagnement

Tout comme l’innovation qu’il promeut, le laboratoire ACCRO se devait inévitablement d’évoluer. Tel un étrange présage de ce qui allait survenir, la réflexion de Joannie et de son équipe sur le nouveau virage qu’allait prendre l’événement a commencé bien avant la crise.

Maintenant que les participants avaient été bons élèves, ils étaient temps pour eux d’implanter leurs apprentissages à même leur entreprise. « La pandémie est venue actualiser notre idée et confirmer qu’on s’en allait dans la bonne direction. Les entreprises repensent leur stratégie, et on voulait offrir l’accompagnement pour mettre en place des solutions durables. Les gens voulaient des événements internes d’impact, à la saveur ACCRO. On est devenus un soutien aux équipes des organisations avec lesquelles on travaille en proposant 3 niveaux d’accompagnement qui favorisent le volet créatif, mais qui permettent aussi d’optimiser leurs projets en place. »

À travers ces trois niveaux, qui vont du simple conseil à l’organisation complète d’un rendez-vous, l’équipe d’ACCRO « prête » son expertise aux entreprises qui veulent réaliser un événement ou une expérience qui sort des sentiers traditionnels, tout en mettant en place des solutions durables qui auront un « effet de tremplin » sur la longévité des organisations accompagnées.

« Par exemple, avec le service Tactique ACCRO, on vient partager notre réseau étendu, nos ressources, pour guider une entreprise ou pour optimiser un élément précis, amener une touche d’originalité à l’événement. Pour la Zone ACCRO, ça peut être de créer un espace interactif, mais aussi distinctif et hors du commun. On vient donc faire la conception et la production d’un laboratoire personnalisé pour l’événement d’une organisation. Le troisième volet, l’Univers ACCRO, c’est de créer de la valeur ajoutée qui va être durable dans le temps pour le client, revoir du contenu classique ou un événement plus traditionnel », précise Joannie Bergeron.
 

Présentiel versus virtuel

Terme vedette depuis le début de la pandémie mondiale, le « rassemblement », qui caractérisait indubitablement les événements en présentiel, n’est certes plus au goût du jour. L’arrivée de la Covid-19 dans nos vies a profondément changé la nature des rendez-vous professionnels qui misait jusque-là sur les rencontres multiples et le réseautage sans retenue. Comment redéfinir efficacement ces expériences collectives alors que le futur demeure encore incertain ?

« À moyen terme, je pense que l’hybride sera la solution. Certains participants seront plus frileux à l’idée de participer à des événements en présentiel pour un bon moment. Les gens ont encore besoin de connecter, mais il y a plusieurs façons créatives de le faire dans la transition virtuelle hybride. Certaines personnes profitent même du virtuel pour prendre part à un événement, alors qu’elles ne se seraient pas présentées avant », croit Joannie Bergeron.

Pour les mois à venir, l’entrepreneure misera toujours sur le renouveau, en continuant de proposer à ses clients une approche amalgamant contenu déployé dans le temps et forces technologiques, et en favorisant un accompagnement « challengeant » qui amène les organisations toujours plus loin.

« La pandémie a confirmé que notre approche est encore plus pertinente, et que c’est toujours d’actualité de favoriser l’expérimentation à travers tout genre d’événement, et pas seulement en présentiel. C’est certain que les plateformes virtuelles ne remplacent pas une expérience d’humain à humain, mais si c’est traité avec la même rigueur de stratégie de création et de connaissance de la cible, ça apportera par la suite certains avantages quand il y aura un retour en présentiel, comme aller chercher une nouvelle clientèle ou même une programmation à l’international », conclut Joannie.

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