Après les nouvelles, les emplois, les formations, le magazine, le podcast et le recrutement, l’entreprise lance son tout nouveau terrain de jeu, Biznext. Au-delà de créer des matchs entre clients et fournisseurs, la plateforme convoite d’éduquer les clients à respecter les fournisseurs — exit le travail spéculatif ! Discussion de la startup en compagnie d’Amélie Dugal, directrice des opérations, et Eric Chandonnet, président du Grenier aux nouvelles.

Eric Chandonnet et Amélie Dugal
Crédit photo : Donald Robitaille

Biznext, le facilitateur de projets

Comme le soutient et se plaît à dire Eric Chandonnet, Biznext est une startup à l’intérieur d’une entreprise établie. À la suite de près d’un an de labeur, la phase bêta est enfin dévoilée. Biznext connecte clients et fournisseurs en communication, marketing et numérique. À cet effet, elle se veut une plateforme d’appels d’offres s’adressant à des porteurs de projets. Ces derniers pourront afficher, et ce, sans frais, leur intention sur le site, que ce soit pour rafraîchir un brand, la création d’un site web, la planification média ou encore la modélisation 3D… Sky’s the limit : les projets peuvent grandement varier. Le seul frein est le sérieux du projet, prévient Amélie Dugal. « On fait une évaluation de tout le sérieux du projet et de sa viabilité. Il est capital pour nous d’offrir de la qualité tant pour le fournisseur, pour qu’il ait tout en mains afin de se démarquer le mieux possible et pour les porteurs de projets, afin qu’ils aient accès aux meilleurs fournisseurs possible pour remplir un mandat qu’ils veulent réaliser. »

Les fournisseurs, eux, paient un montant afin d’avoir accès aux coordonnées des porteurs de projets. « Pour répondre aux appels, on a une banque d’experts et de talents », poursuit Amélie. Facilitateur de relations d’affaires, Biznext est un peu comme un matchmaker. « On fait la promotion des talents au Québec et on connecte les entreprises d’ici entre elles. » 

Serait-ce un souhait de vouloir se diversifier ? « Pour les médias, selon moi, c’est la (seule) planche de salut, confirme Eric. Et d’ailleurs, je crois que le Grenier sera, dans les prochaines années, de moins en moins reconnu comme un média et de plus en plus comme une entreprise de services pour l’industrie des communications et du marketing. »

Eric réitère qu’en plus de créer des matchs, il est primordial « d’éduquer les clients à respecter les fournisseurs, agences comme pigistes, afin que ceux-ci n’aient pas à effectuer du travail spéculatif bénévole ». En ce sens, l’Association des agences de communications créatives (A2C) condamne également le travail spéculatif dans le cadre d’un appel de propositions.

Pour la directrice des opérations, fraîchement arrivée dans la petite (et oh combien sympathique !) équipe, le moment était parfait pour mettre en branle Biznext. « Nous sommes dans une période où les entreprises doivent s’adapter aux nouvelles réalités de la vie professionnelle. Les entrepreneurs vont réexaminer la manière dont ils vont chercher des fournisseurs ou de la prospection. » Amélie estime que post-confinement, cet outil arrive « pile au bon moment », puisque tout se fait en ligne, à distance et rapidement.

Biznext, la phase bêta

C’est donc avec fébrilité que le Grenier lance aujourd’hui la phase bêta de Biznext, qui se poursuivra jusqu’au 1er novembre. Les clients pourront soumettre un projet, le bonifier, et recevoir des soumissions. Amélie énonce que le bêta-test est sur invitation seulement. Les fournisseurs sont donc sélectionnés au préalable. « On les connaît déjà, on a fait affaire avec eux et ils sont déjà clients chez nous. » Eric ajoute que les fournisseurs approchés lors de cette phase pourront donner leurs commentaires et suggestions. L’idée est de parfaire Biznext avant le lancement officiel, prévu le 2 novembre prochain. 

Et si on n’est pas invité et que l’on souhaite être fournisseur ? « Les entreprises vont pouvoir se mettre sur une liste d’attente sur la plateforme et quand elle sera lancée officiellement, elles vont recevoir un lien pour se créer un profil », indique Amélie

Durant cette période charnière, l’équipe de Biznext sollicitera en continu des clients dans le but de mettre des projets pertinents de l’avant.

Biznext, le petit plus

Nos deux professionnels sont catégoriques. La transparence est de mise chez Biznext. « Pour nous, c’est important que les fournisseurs et les clients aient accès à l’information telle qu’elle est et qu’il n’y ait pas de surprise par rapport au coût ou au service à la clientèle. La transparence est primordiale », exprime Amélie

« Amélie, avec son expérience en agence en service-conseil et en stratégie, saura bien guider les porteurs de projet, afin que les briefs soient le plus clairs possible, tout ça dans le but d’éviter de faire perdre du temps et de l’argent aux fournisseurs. Par ailleurs, si les projets ne sont pas sérieux ou si le budget n’est pas adapté au projet que l’on nous soumettra, nous ne l’afficherons pas. Il y aura une imposante barrière à l’entrée, ce qui nous différencie des autres plateformes », souligne Eric.

Nouveau terrain de jeu, certes, mais pas méconnu. Après, tout, on est le Grenier aux nouvelles, la référence pour tout savoir sur le domaine des communications et du marketing au Québec ! « Là où les autres [réseaux sociaux et plateformes existantes] sont plus généralistes, nous on est plus spécialisés en communication, marketing et web. On est connecté par intraveineuse avec cette industrie », conclut Amélie.

Pour toutes questions sur Biznext, rendez-vous ici ou écrivez à [email protected].

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Illustration : Marie-Ève Turgeon