La Maison Jean Lapointe dévoile une nouvelle chaîne intitulée C Plaaate, créée pour aider les ados québécois à mieux vivre cette période d'isolement liée à la Covid-19.

C Plaaate met en scène Alfred, un jeune ado confiné, qui raconte de manière humoristique son nouveau quotidien. L'objectif d'Alfred est d'accompagner les jeunes durant cette période trouble et d’utiliser l'actualité pour passer ses messages et ses conseils préventifs, tout en offrant des solutions pour préserver sa santé mentale et physique. Entouré de quelques collaborateurs - ses parents et sa petite sœur - Alfred en profite pour faire des suggestions aux ados afin de les informer sur une foule de sujets en lien avec l’adolescence, la santé, la famille, l’hyperconnectivité, le développement du jugement critique et l'importance d'une saine gestion de ses émotions. 

Au fil des capsules, le personnage devient ainsi une figure rassurante pour les ados québécois qui peuvent s'identifier et communiquer avec lui via les médias sociaux. Avec Alfred, la Maison Jean Lapointe voulait offrir aux jeunes une présence bienveillante pour les aider à passer à travers cette période difficile.

« Le confinement a indéniablement des impacts sur la santé mentale et sur l'anxiété des adolescents, mais le déconfinement amènera également son lot de défis. Comment vont-ils appréhender le retour sur les bancs de l'école et la reprise d'une vie sociale même limitée ? Est-ce que vouloir rattraper “le temps perdu” va se répercuter sous une forme de consommation excessive ? En tant que chef de file dans la lutte aux dépendances, il est de notre devoir d'anticiper cette réalité et d'accompagner nos jeunes dès aujourd’hui », explique Anne Elizabeth Lapointe, directrice générale de l'organisme. 

« Notre rôle, depuis 2004, est d'offrir de la prévention des dépendances auprès des adolescents, notamment via nos ateliers dispensés dans les écoles. Il était primordial que, malgré l'arrêt des activités scolaires, nous puissions poursuivre notre mission et maintenir notre lien avec les jeunes », ajoute Jean-François Poirier, directeur des programmes de prévention à la Maison Jean Lapointe.