À l’occasion du premier concours Idéa, de l’Association des agences de communications créatives (A2C), qui se déroulera le 6 mai prochain, le Grenier publiera une série d’interviews avec les présidents des jurys des disciplines Création publicitaire, Design, Craft/Production, Numérique et technologie, Résultats d’affaires et stratégies, et Médias, histoire d’en savoir plus sur les coulisses des délibérations.

Richard Bélanger

Poursuivons cette semaine avec le Design. Pointe de conversation avec Richard Bélanger, directeur de création chez Cossette, et président du jury. En début de semaine, le jury s’était réuni pour les délibérations. « On a eu énormément d’entrées, et de très bonnes entrées aussi ! » note Richard. Effectivement, près de 360 projets ont été soumis dans cette catégorie.

Le jury était composé de :

  • Nathalie Cusson, directrice de création, design ; Juniper Park\TBWA ;
  • Véronique Lafortune, directrice de création, BillyClub ;
  • Nikolaos Lerakis, vice-président, design, Maison W ;
  • Julie Royer, chargée de cours, Université Laval ;
  • Ethan Song, président et chef de la direction, Frank and Oak ;
  • Julie Désilets, directrice, stratégie design et expérience utilisateur | médias numériques, Radio-Canada ;
  • Charles Daoud, designer graphique, stratège de marque et typographe ;
  • Julien Hébert, directeur artistique et designer graphique, Principal.

IDEA

Grenier aux nouvelles : Comment avez-vous aimé votre expérience en tant que président du jury dans la discipline Design ?

Richard Bélanger: Honnêtement, c’était vraiment super et intéressant. On avait un jury qui était dynamique, hyper diversifié dans ses expertises et dans ses points de vue. C’est important d’avoir une bonne représentation de la réalité du milieu du design au Québec. On a eu de bons échanges qui ont fait avancer des idées.

GAN: Comment avez-vous sélectionné votre jury?

RB : C’était un effort collaboratif. L’A2C et la SDGQ ont choisi le jury, mais m’ont consulté pour qu’on puisse regarder ensemble. On souhaitait avoir des expertises de différents backgrounds pour créer des synergies et beaucoup de richesses dans la discussion et le choix des projets.

GAN : Quelles directives avez-vous données à celui-ci ?

RB : La vision qu’on s’est insufflée cette année est de souligner le design qui transforme. Du design qui transforme, c’est du design qui transforme les gens, les marques, la culture, mais qui se transforme aussi lui-même. On cherchait aussi un design qui pousse plus loin et qui parfois va pousser les frontières, voire même les rendre floues. Mais surtout avoir quelque chose aussi qui amène clarté, beauté, et efficacité. Et qui s’inscrit dans la culture globale tout en rayonnant de façon locale. Avant tout, pour nous, on voulait du design qui fasse vibrer et qui aille un impact. On cherchait quelque chose qui était intelligent, innovant, pertinent et qui performe et qui était bien fait.

GAN : Comment les délibérations se sont-elles déroulées ?

RB : Elles se sont très bien déroulées. On a eu de beaux échanges intelligents et pertinents qui nous ont permis d’avoir une lumière et une lecture plus juste sur les projets et la sélection de ces derniers.

GAN : Étiez-vous impressionné par les pièces soumises à cette première édition du concours Idéa ?

RB : Le calibre était très haut — la qualité du design est très forte au Québec. On a eu des projets d’envergure internationale et d’autres qui raisonnent de façon locale, mais les deux sont à la hauteur de ce qui se fait à travers le monde. Parfois, ce sont des micros détails qui font toute la différence, et il a fallu trancher, mais la qualité était présente.

Je remercie tout le jury pour leur temps et leur passion !

Merci Richard, à bientôt !