Au Groupe Ferreira, trois valeurs priment. Un, le plaisir de la bonne chère. Deux, le Portugal. Et trois, la famille. Ça donne de beaux et bons résultats. Et pas juste en salle !

Confidence. J’ai eu l’occasion de travailler avec ce groupe. Lors d’une réunion de travail, j’avais lancé l’idée folle d’une série ouèbe illustrant les mille et un restaurants, producteurs et coins de pays que nous racontait sans cesse Carlos Ferreira. Sur le coup, ça l’avait tombé dans le beurre… ou plutôt dans l’huile d’olive !

Mais quelques années plus tard, Claudia et Sandra, les filles de Carlos, auront la même idée en prenant un verre au bar du Ferreira Café, un soir glacial de janvier : partager avec les Québécois cette passion gourmande qui anime le clan Ferreira.

ferreira

Les habitués du Ferreira Café, du Vasco de Gama, de la défunte Taverne F et du Campo, le petit dernier du groupe le savent. Lorsqu’il est question du Portugal, pas de compromis chez les Ferreira. À preuve, le groupe produit son propre vin et sa propre huile d’olive là-bas. Le poisson, fraichement pêché à la ligne dans les eaux froides du Portugal, est livré la journée même. Même la fleur de sel est importée de là-bas, c’est dire !

Alors quand Claudia et Sandra ont lancé à papa Carlos l’idée d’une série ouèbe portant sur le Portugal gourmand, le paternel savait que sa mission était accomplie : ses filles, celles-là mêmes qui jusqu’à récemment rechignaient à suivre leur père chaque été au Portugal venaient d’attraper la piqûre portugaise.

« Nous ne sommes pas des cinéastes, nous sommes avant tout des restaurateurs », lance Sandra. Pour expliquer en partie les défis de cette trop belle idée. Mais aussi pour exprimer que la passion du Portugal était au cœur même du concept. Après tout, depuis le jour un, la mission du Groupe Ferreira est d’offrir le meilleur du Portugal.

« Rapidement le projet est devenu plus grand que nous, raconte Claudia. Organiquement, plusieurs personnes s’y sont jointes ; on recevait même des CV de gens qui travaillent à Z-Télé, à Radio-Canada ! »

Si bien qu’au final, le projet de vignettes vidéo pour le site du Café devint un projet en lui-même avec son propre site ouèbe (portugalgourmand.com) et ses pages de médias sociaux.

C’était voulu, cette approche guérilla ? « Pas du tout, répond d’emblée Sandra. On est des restaurateurs, pas des producteurs ! Au début, on a approché des télédiffuseurs. Mais on s’est vite rendu compte que leur monde n’allait pas à la même vitesse que le nôtre ! Claudia a donc monté une petite équipe et on est parti filmer 10 épisodes au Portugal. » Avec papa ? « Bien sûr ! »

portugal

Imaginez ce fantastique road-trip familial à la sauce piri-piri où un papa débordant de fierté filiale ouvre son monde à ses deux belles filles. Un monde rempli de poissons, de mollusques, de miel, de vins, de fromages, mais aussi de gens vrais, d’histoire, de culture et de simplicité humaine.

« Tu sais, on n’a pas fait ça pour l’argent, dit Sandra. En pub, tu mets ton message sur un billboard et le lendemain tu vois son impact. Avec ce projet, le retour sur l’investissement est plus difficile à évaluer. » Des restaurateurs, pas des publicitaires, oui je sais ;)

En regardant en boucle les capsules vidéo l’eau à la bouche et la larme à l’œil, je me demande si les sœurs Ferreira réalisent à quel point elles ont développé une propriété unique. Un contenu qui met au cœur de l’expérience le Portugal, la bouffe et la famille, ces trois valeurs dont je vous parlais plus haut. Bull’s eye.

Au final, une expérience moderne qui utilise des plateformes contemporaines pour transmettre mille fois mieux l’ADN du Groupe Ferreira que n’importe quel panneau d’affichage ou spot radio.

« Pour nous, c’était naturel, ajoute Claudia. On connait nos fournisseurs du Portugal par leurs noms. On y connait les restaurateurs. Les coins à voir. Quoi de plus normal que de vouloir raconter ces belles histoires ? »

Sandra ajoute : « Et comme les habitués du Café nous demandent souvent nos bonnes adresses là-bas, on a décidé d’ajouter une section Guide voyage sur le site. » Pas pour rien que Tourisme Portugal et Air Canada se sont joints à l’aventure.

Pas des agents de voyage non plus, juste des restaurateurs. ;)

Y aura-t-il une troisième saison ?

« La prochaine étape sera la télévision. On attend de trouver le télédiffuseur/producteur idéal pour passer à l’action. »

Car comme on le sait, Claudia et Sandra ne sont pas des productrices, ni des publicitaires, ni des vedettes de télé. Elles ne sont que des restauratrices.

Avec tout ce que ça comprend de passion, de détermination, d’empathie, de générosité… et d’un peu de Portugal ;)

Obrigado mesdames !

sandra
claudia

 

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