personnalités

Ayesha Lobo, conceptrice-rédactrice et  Hayley Lim, directrice artistique chez Ogilvy

Expression utilisée fréquemment

Ayesha : « If you want to be happy, be happy. » Bon, ce n’est pas une expression que je dis de vive voix, c’est plutôt une citation de Tolstoï que mon prof de ballet m’a inculquée. C’est un peu l’équivalent littéraire de « Just do it ».

Hayley : « Jesus, Mary and Joseph ! », avec l’accent bostonien de ma mère.

Séries favorites

Ayesha : The Good Place. Je suis accro à cette série. Elle transforme la philosophie en quelque chose de cool, même sexy. C’est une belle démonstration de tout ce qu’on peut accomplir avec un concept fort et une belle plume.

Hayley : Victoria, de Sebastian Schipper. On est à Berlin, on traîne dans les rues en pleine nuit, avec des personnages aux noms bizarres comme Boxer et Blinker, des gros accents allemands, des dialogues improvisés, le tout filmé en une seule séquence.

Occupation préférée

Ayesha : C’est un match nul entre m’adonner au ballet, boire du vin et faire la grasse matinée. Toi, lequel de tes enfants aimes-tu le plus ?

Hayley : Ne jamais finir de peindre un tableau, faire semblant que mon chat répond à son nom et cuisiner avec mon fameux ingrédient secret (c’est de l’ail).

Fun fact 

Ayesha : En 2018, j’ai travaillé pendant trois mois comme caviste dans un vignoble de Niagara (le vin canadien mérite un peu plus d’amour !).

Hayley : Quand je vivais à Oslo, j’archivais des vieux vinyles de musique scandinave dans un ancien bunker de la Deuxième Guerre mondiale. Des jours d’hiver tranquilles et sombres…dans un bunker.
 

Deux parcours

Quand on vous demande de nommer une équipe de création québécoise, nos noms ne sortent pas nécessairement en premier. Mais on comprend. Un duo anglo, millenialo-xennial féminin, ça vient pas en tête de tout le monde. Mais nos chemins se sont croisés grâce à Montréal et à la pub.

Ayesha : Après mes études en arts visuels dans mon Toronto natal, j’ai brièvement travaillé en média avant de me rendre compte que je voulais deux choses : devenir rédactrice et parler français. « On parle français au Québec ! » est d’ailleurs ma deuxième phrase fétiche.

Hayley : À la base, j’arrivais de Boston pour étudier en business à McGill. Mais j’ai été absorbée par Montréal et son esprit créatif, et par le design graphique. J’étais obligée de rester.

Ayesha : Mais avec les années, on se considère cozmme des Montréalaises à part entière, puisqu’on a grandi professionnellement ici.

Hayley : Nous avons toutes deux habité à l’étranger. Moi à Olso et à Londres, Ayesha au Bahreïn.
 

Une vision commune

Notre casting d’outsiders influence notre approche. Nos références personnelles font en sorte qu’on recherche des vérités universelles qui transcendent la culture et la langue. On est aussi très stratégiques dans notre approche de la création.

Ayesha : Un insight stratégique fort, c’est essentiel pour créer des communications concises et porteuses.

Hayley : La direction artistique, c’est un peu la combinaison idéale entre la stratégie et le design graphique.

On préconise les idées qui remettent en question le statu quo et les vieux stéréotypes. La publicité a un impact énorme sur la conversation culturelle et notre travail chez Ogilvy nous amène justement à rendre cette conversation plus inclusive et authentique. C’est ce qu’on essaye de faire avec chaque marque sur laquelle on évolue, et ça semble bien marcher à date. On a d’ailleurs récolté au passage plusieurs récompenses à l’échelle locale et internationale. Et ce n’est qu’un début.