L'agence Locomotive, le gouvernement du Québec et UPentreprise se sont associés pour offrir à SOS Violence conjugale un site-outil et une campagne qui répond à un phénomène d'actualité : La violence par texto.

La plateforme en ligne et la campagne média sont destinées à conscientiser le public de 15 à 25 ans aux premiers signes de violence psychologique. À travers le nouveau site web bilingue www.cestpasviolent.com, l'organisme invite les jeunes à participer à un jeu interactif qui se présente sous la forme d’une conversation par SMS.

L'outil web réalisé par Locomotive se veut une manière efficace de permettre aux jeunes de mieux identifier les formes subtiles que peut prendre la violence conjugale au début de l'escalade : le harcèlement subtil, la jalousie, la violence sexuelle non physique, la violence relationnelle, les menaces voilées, l’isolement et les premières manifestations d’exploitation sexuelle.

L’expérience se joue à travers cinq scénarios aux noms évocateurs : « J’ai mon voyage », « Être pris en sandwich », « Vrai pot de colle », « Ça s'appelle pas touche » et  «Une faim de loup ».

Le site-outil a vu le jour le 18 novembre dernier et est depuis utilisé comme outil de sensibilisation par les professeurs des écoles secondaires et des cégeps du Québec qui ont commandé des affiches publicitaire et du matériel à distribuer, en plus d'avoir procédé à des interventions en classe en projetant le site web afin d'animer des discussions et des débats.

La communauté d'influenceurs a aussi répondu très positivement à la campagne. L'influenceuse Cynthia Dulude affirme que cette publication lui a généré 6 à 7 fois plus de « Swipe up » qui mènaient vers le site cestpasviolent.com que ses interventions habituelles du même genre. Audrey Rivet, Sarah Babineau et Léonie Pelletier ont également relayé la campagne sur Instagram.

Les couleurs vibrantes, le langage réaliste et le côté ludique et interactif de la campagne de SOS violence conjugale permettent de rejoindre efficacement les milléniaux et la génération Z.

« L’objectif est de rejoindre les jeunes au moment où les premières relations amoureuses de la vie se développent. De mettre en lumière les comportements subtils de violence, alors qu’ils se fondent dans les mœurs et usages quotidiens. Nous souhaitons encourager les victimes à demander de l’aide avant que le piège ne se referme et que le danger augmente », mentionne Jocelyne Jolin, directrice de SOS violence conjugale. « La campagne peut également favoriser un meilleur soutien social des victimes, puisque les proches seront plus à même de reconnaître les comportements violents subtils et de prendre la situation au sérieux, plutôt que de minimiser ou de normaliser les comportements violents », ajoute-t-elle. 

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