Le BAC souhaite sensibiliser les conducteurs aux comportements à adopter au volant avec une campagne touchante et drôle, développée avec Cossette Média. Le chiffre est impressionnant : 75 % des conducteurs déclarent avoir été distraits au volant au cours des 6 derniers mois*. Pourtant, 90 % des conducteurs ont conscience que les accidents causés en raison de la distraction peuvent faire augmenter les primes d’assurance automobile.

L’objectif de cette campagne est que chaque conducteur prenne conscience des distractions qui l’entourent et de la nécessité de minimiser les risques. Rappelons qu’un comportement responsable ne pourra qu’être favorable au dossier de conduite du conducteur. 

« Nous avons décidé d’aborder ce sujet par une approche émouvante avec une pointe d’humour. Nous espérons que la campagne touchera les conducteurs mais aussi les passagers qui ont aussi leur rôle à jouer car la distraction au volant est l’affaire de tous. » explique Anne Morin

Des messages seront diffusés sur différentes web radio. Sur Facebook, des bannières animées à la façon des mèmes rappelleront l’importance de se concentrer sur la route quand on conduit. 

La distraction au volant vient de plusieurs facteurs : téléphoner, envoyer un message texte, mais aussi manger, boire, se maquiller ou encore écouter de la musique. Toute activité qui détourne l’attention du conducteur de la route est considérée comme une distraction. 

Les conducteurs sont distraits et il ne s’agit pas de comportements isolés. En effet, au cours des 6 derniers mois, les conducteurs interrogés ont déclaré avoir, à plusieurs reprises : 
- Mangé ou bu : 55 % 
- Téléphoné : 39 % 
- Texté : 11 % 

Parmi les conducteurs reconnaissant être distraits, le sous-groupe des 35 à 44 ans est surreprésenté; 87% d’entre eux ont déclaré avoir été distraits au cours des 6 derniers mois comparativement à 75% pour l’ensemble des répondants. 

« Nous avons été très surpris d’apprendre que 90 % des conducteurs sont bien conscients que la conduite peut avoir un effet sur l’augmentation des primes d’assurance automobile. Pourtant, nous constatons que cela ne décourage pas les comportements à risque et la distraction au volant. » s’étonne Anne Morin, responsable des affaires publiques du BAC