Marie-Michèle Jacques
Première vice-présidente et associée, Camden

Expression utilisée fréquemment : « Non, mais c’est un truc de ouf ! » (en toute dérision en compagnie de mes collègues lyonnais, accent inclus).

Film favori/séries favorites : Eh boy, ça se bouscule, voici mon top trois du moment...

  • Call me by your name, peutêtre la plus belle et vibrante histoire d’amour du cinéma.
  • Big Little Lies, série super bien ficelée où la musique joue un premier rôle, le talent de JeanMarc Vallée qui rayonne de tous ses feux.
  • 10 %, une série française décalée, divertissante, très parisienne, bref ça me fait rire et décrocher.

Occupation préférée : Me perdre dans une ville que je ne connais pas et faire de la photo, retrouver mon sens de l’émerveillement et ralentir le temps.

Fun fact : Je suis la reine de la gaffe. Si une gaffe est physiquement ou virtuellement possible, comptez sur moi. Au point où on a même créé une expression à mon nom chez Camden : faire une « Marie-Michèle ».

Grandir et conquérir, sans complexe

Ma trajectoire est davantage celle d’une entrepreneure que d’une publicitaire. J’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs et d’artistes, alors la publicité fait probablement le pont entre mes influences.

J’ai commencé ma carrière en coordination pour poursuivre en direction de compte, avant que l’on me confie les rênes de mandats importants chez Défi marketing, tels que la mise sur pied de notre service média ou l’encadrement de notre service internalisé de production de films publicitaires et d’animations. Actuellement, je m’investis à optimiser la cohésion des opérations et des pôles de compétences de nos bureaux de Montréal, de Toronto et de Lyon. Mais au bout du compte, au-delà des résultats financiers et des objectifs, tout revient toujours à évoluer avec des gens motivés, considérés, professionnels, qui se lèvent le matin pour aider nos clients en partageant nos valeurs et notre vision. Ma motivation principale, c’est notre équipe de plus de 50 personnes qui me la procure. J’ai toujours préféré le « nous » au « je ».

En début de carrière, mon premier employeur m’a affirmé un jour, avant de me virer cavalièrement, que je n’étais pas faite pour le milieu, que je devais changer de plan de carrière. Même si c’est désormais une anecdote, disons que j’ai passé une partie de ma trajectoire à vouloir le faire mentir, et cela m’a amenée également à forger une conception assez forte des notions de respect, de fierté et de résilience.

J’aime les fonctions névralgiques qu’occupent les femmes chez Camden et je me suis récemment impliquée dans le Club des ambassadrices du CECI, tout comme dans un événement portant sur les finances en agence donné par l’A2C. J’aimerais m’impliquer davantage dans certaines causes liées aux femmes au cours des prochaines années. Et le respect, comme femme, comme entrepreneure, ça commence par soi-même pour ensuite s’élargir au cercle de notre communauté. Je suis fière d’être à la direction d’un réseau publicitaire indépendant fondé au Québec.

Quand j’entends certaines agences parler de conquérir d’autres marchés, notamment à l’international, je me dis que nous avions vu juste chez Camden en établissant notre plan d’affaires en ce sens il y a plus d’une décennie, et plus encore, en le concrétisant. Grandir, dans le respect, sans complexe ni complaisance, et faire arriver les choses, je dirais que ça résume assez bien mon parcours.