Si tel est le cas, il n’avait probablement pas encore rencontré Dialekta.

Le monde numérique est par sa nature un monde intangible et évanescent. L’ensemble de l’industrie se construit, se défait puis se reconstruit à coup de 1 et de 0 savamment redisposés.

Adieu ouèbe original, vive le ouèbe 2.0 ! Bye bye flash, allô html5 ! Dehors l’agence média numérique traditionnelle, introducing l’agence numérique techno. Quoi ? Oups, c’est vrai. Cette dernière n’est pas encore arrivée. Mais certains précurseurs, comme Dialekta, composent déjà avec cette nouvelle façon d’entrevoir le média numérique.

Agence média numérique 3.0 ?

Au début, le média numérique calquait littéralement ses activités sur le média traditionnel : on achetait des sites comme on achetait des stations radio. Puis, avec l’avènement de la programmatique, tout devint automatisé. Au point où le planificateur média devint de plus en plus un simple exécutant. 

Mais qui dit exécution, dit routine. Et qui dit routine, dit automatisation. Et donc internalisation, comme ce fut le cas pour la production vidéo et la production musicale avec la démocratisation des outils. Et comme ça se passe maintenant de plus en plus du côté des annonceurs avec la gestion des campagnes numériques.

Mais si tout émigre chez le client, que restera-t-il d’une boite média numérique ? Yannick Manuri, v.-p. et associé chez Dialekta, répond : « Lorsque les annonceurs auront internalisé ces fonctions média, il restera le recul stratégique », la raison première d’une agence.

Yannick Manuri
Yannick Manuri, Associé, Vice-président | Dialekta

« Qu’est-ce qui différencie une agence média numérique d’une autre ? Rien. Toutes achètent du Google, du Facebook, de la programmatique. Toutes se vantent d’avoir les meilleurs outils, le meilleur talent. Notre positionnement, basé sur l’innovation technologique, nous permet de ressortir du lot. »

En délaissant « la simple exécution » et en épousant plutôt « un rôle stratégique, nous sommes à même de résoudre des problèmes opérationnels reliés au média numérique », parfois en amont.

« Prends le cas Téo Taxi. Au tout début, ils avaient engagé l’agence pour augmenter le nombre de téléchargements de l’application. Les résultats furent bons, mais Cyril (Chaib, le président de l’agence) leur fit comprendre que leur problème n’était pas autant le nombre d’utilisateurs de l’application que l’application elle-même. Elle plantait continuellement. Et surtout sa minuscule flotte de véhicules. »

Dialekta développa donc un tableau de bord qui permettait d’agréger et de visualiser géographiquement une multitude de données disparates (localisation des voitures, utilisation de l’application, météo, etc.) puis à l’aide du machine learning, de prévoir la demande dans les 36 prochaines heures.

Éventuellement, à coup de renfort de l’IA, ce tableau leur aurait même permis de savoir à quel endroit et à quelle heure positionner leurs taxis. Et du coup — Plateau, sors de ce corps ! —, de peaufiner la stratégie média.

En aidant le client, Dialekta s’aidait elle-même!

Penser et agir hors de la boite, afin d’en supporter la croissance 

Un autre exemple de la propension de Dialekta à utiliser la technologie à des fins de marketing numérique : leur Franchise Marketing Platform — Westmount, sors de ce corps !

Développée au bénéfice de son client Multi-Prêts Hypothèques, cette plateforme vise à simplifier la gestion et l’exécution média numérique dans un contexte de franchisés (courtiers, garagistes, restaurants, etc.).

À même un tableau de bord, le franchisé peut facilement personnaliser sa propre campagne de mots-clés ou de bannière tout en spécifiant son budget et son marché. Une fois le tout réglé, il lance sa campagne et suit en temps réel les principales métriques.

«Du côté client, non seulement ça permet d’encadrer le message, même si personnalisé, mais il s’agit d’un excellent outil pour recruter de nouveaux franchisés. Et comme c’est le franchisé qui paie pour une pub qui lui rapporte directement, c’est un win-win. Lorsque chacun des 6 000 franchisés Multi-Prêts investit 100 $ par mois — et ils investissent plus que cela —, tu imagines le poids média additionnel à la fin de l’année !», fait miroiter Manuri.

Attendez un moment... Alors que les agences média s’inquiètent de l’internalisation du média chez les clients, vous développez un outil qui va les rendre encore plus autonome ? Ça va pas la tête, Yannick ?

D’un strict point de vue local, il me donnerait probablement raison. Mais «notre croissance passe par l’international. Des prix tels que le Fast 50 Canada, le Fast 500 North America et notre position de finaliste au Google Premiere Awards nous permettent de rayonner hors frontière, au point où des gens de l’international nous approchent maintenant.»

Et un produit comme le Franchise Marketing Platform est probablement un excellent sujet de conversation pour briser la glace, les façons de faire  et même la façon de gagner sa vie ;)

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Dialekta