Alex-Sandra Thibault
Directrice des communications, La Presse

Expression utilisée fréquemment : Anpil, comme dans « C’est beau anpil »
(« beaucoup » ou « très » en créole haïtien). L’une des multiples influences de mes amis polyglottes. Au fil des ans, on a développé un réel argot d’expressions en portugais, en turc, en japonais, en arabe.

Film favori (ou série favorite) : Tout ce qui touche à la nourriture, mais en particulier Salt Fat Acid Heat, avec la belle Samin Nosrat. J’adore son style de cuisine, simple et familial. Pour les autres jours, Ru Paul’s Drag Race.

Occupation préférée : Apprendre de nouvelles langues, manger ici et partout dans monde, boire vrai, cuisiner et nourrir les gens que j’aime.

Fun fact : Je baragouine le japonais et l’italien et je parle couramment le portugais. Je suis copropriétaire de La Queue de homard, un lobster shack à Saint-Jean-Port-Joli et cofondatrice de TOASTMTL.com, un site sur les meilleures adresses à Montréal et aux alentours.

Un parcours du champ gauche

Moi qui m’imaginais un jour avocate, c’est un concours de circonstances qui m’a menée au Cabinet de relations publiques NATIONAL. Je sortais d’un MBA, j’avais un baccalauréat en droit, un stage au gouvernement sur mon CV et aucune expérience en communications. Par contre, ce que je n’avais pas en expérience, je l’avais en personnalité, en passion et en audace.

Je pense qu’on doit prendre des risques plus souvent en embauchant dans notre domaine. On gagnerait à aller chercher des profils, plutôt que des compétences. La communication et les relations publiques, ça s’apprend. L’intuition et la sensibilité, c’est inné.

De l’agence à l’OBNL

J’ai passé plus de quatre années chez NATIONAL et croyez-moi, ce n’était pas une décision facile de quitter le « monde de l’agence ». Je carburais aux enjeux, à la gestion de crise et à l’imprévu, j’avais l’impression que j’allais mourir d’ennui dans une grande entreprise.

Puis un jour on m’a proposé de rencontrer les gens à La Presse. Tiens, travailler en communications pour un média ? Avec le récent changement de structure vers un modèle OBNL, on m’offrait l’opportunité de prendre part à la transformation. J’étais fascinée par la grandeur des ambitions et de la mission de cette institution québécoise. J’ai fait le saut.

Bien s’entourer

Être bien entourée, c’est important dans toutes les sphères de ma vie. Je suis vraiment une people person. Selon moi, la façon dont on s’entoure nous définit. Durant ma carrière, j’ai eu la chance de côtoyer des gens passionnés et explosifs, des pragmatiques, des stratégiques, des introvertis avec des sens de l’humour tordus, des personnes attachantes, des leaders, des rêveurs. Ces collègues extraordinaires ont eu, à leur façon, un impact sur qui je suis.