L’objectif avoué ; considérer et inclure le sol dans toute expérience. Portrait d’une startup à part entière en compagnie de Mathieu Gosselin, associé et producteur chez BLVD, et chargé de projets pour Groundz.

Mathieu Gosselin

Une identité à part entière

Surfant sur l’identité de BLVD Agence créative, Groundz est toutefois une compagnie très distincte de sa grande sœur en événementiel.

Avec des années d’expérience en production derrière la cravate, il allait de soi que BLVD Agence créative ouvre une nouvelle division. D’autant plus que dans les dernières années, le bureau recevait de nombreuses demandes pour mettre en valeur le sol dans différents projets. Mathieu Gosselin explique que l’entreprise détient un background familial dans le domaine du plancher. En effet, le chargé de projets de Groundz a grandi dans ce secteur — sa famille possédait, de génération en génération, l’entreprise Couvre-plancher Jean Mathieu, basée à Louiseville. M. Gosselin s’est tissé un différent chemin, mais est en quelque sorte revenu aux sources avec Groundz. Il a modulé cette sphère-là pour l’adapter en événementiel. « On voit souvent le plancher dans des événements. Comme le domaine n’était pas particulièrement exploité, on en a profité pour amener notre savoir-faire autant au niveau événementiel que dans la structure ».

Au-delà du sol

Travaillant officiellement sous l’identité Groundz depuis 6 à 8 mois, la société a obtenu ses premiers contrats il y a un an déjà. Diversifiés, les projets s’accumulent autant en événements sportifs que marketing, allant aux foires commerciales jusqu’aux événements corporatifs. La jeune compagnie compte éventuellement développer différentes tendances pour amener la scénographie du sol à un autre niveau.

Collaborant avec différents scénographes, D. A., et artisans, l’équipe de Groundz souhaite que le sol fasse partie des activations en soi en intégrant la technologie. Mathieu Gosselin indique que l’entreprise est très proche des manufacturiers, un atout majeur pour déployer de nouveaux produits afin de répondre à la demande. Il prend l’exemple de l’événement C2 Montréal de l’an dernier, où Groundz a réalisé des installations relativement compliquées. 

Un second souffle au matériel utilisé

Lorsque le Grenier aux nouvelles s’est questionné sur le sort des équipements suite aux événements et installations éphémères, Mathieu Gosselin répond que le principe directeur de Groundz est uniquement d’acheter des biens qui sont faits à partir de fibres réutilisées. « C’est une des valeurs de l’entreprise. On se dote d’un code pour que les matières de nos produits soient faites de matières recyclées — c’est important. Il en va de même quand vient le temps de choisir nos distributeurs et manufacturiers. » La startup travaille également à redonner une deuxième vie aux produits, notamment en les offrant à des organismes.

Parmi les plus récentes réalisations de la firme de revêtements de sol éphémères, mentionnons la Coupe Rogers et les Grands Prix de Trois-Rivières. Pour en apprendre plus sur Groundz, visitez https://groundz.ca/.

Groundz