isabelle neault

Isabelle Neault
Conceptrice-rédactrice, K72


Expression utilisée fréquemment : Éh tableau !
Film favori (ou série favorite) : Je suis accro aux documentaires qui gravitent autour des tueurs en série, du milieu carcéral et des enquêtes criminelles.
Occupation préférée : Tenter d’apprivoiser tous les chats d’Hochelag’ qui passent dans ma cour.
Fun fact : J’hésite entre vous parler de ma passion démesurée pour les girafes ou du fait que je m’arrête parfois devant les bouches d’aération de sécheuses pour sentir les effluves d’assouplissant.

L’initiation

Pendant mon bac, le seul cours qui m’ait fait de l’effet a été celui de publicité. Vous comprendrez donc mes trois années uqamiennes furent longues en ta’. Mais alors que le printemps érable gèle mon dernier cours, j’entends dire que l’agence Arthur et Merlin cherche quelqu’un au service-conseil. Après cinq minutes d’entrevue avec Michel Proulx, il rit et me dit : « Oublie le poste de coordo, t’es pas faite pour le service-conseil. Tu t’en vas en création, je t’essaie comme conceptrice-rédactrice ».

CHTOW ! Ma carrière commençait.

Faut l’avouer, faire partie d’une microéquipe entourée de gens d’expérience m’a permis de faire mes griffes. Malheureusement, l’agence fermera six mois plus tard à la suite de tristes circonstances. Je me retrouve donc sans job, avec un portfolio flambant junior.

L’apprentissage

Après avoir essuyé quelques déceptions, je me demandais si j’étais vraiment faite pour la création publicitaire. Avec du recul, je réalise que tout ça fut bénéfique pour moi. J’ai échangé avec plusieurs DC de l’industrie qui m’ont conseillée et j’ai diversifié mon portfolio en faisant de la pige entre autres pour Bleublancrouge, où Apple m’a appris l’art de l’adaptation. Puis, j’ai retonti chez Terrain devenue Ogilvy (et Brogilvy) où j’ai pu faire ma place. Bref, en six ans et demi, j’ai expérimenté plusieurs gestions créatives et j’ai collaboré avec différents talents qui m’ont permis d’évoluer et de me réaliser.

Pour moi, la pub est un éternel apprentissage et le jour où tu penses que t’en connais assez, tu perds. Mon expérience aux Lions de Cannes m’a d’ailleurs confirmé que j’avais encore pas mal de croûtes à manger.

La reconnaissance

Parfois, on a aussi des tapes sur l’épaule. Comme cette année où j’ai gagné deux prix Francopub, pour une deuxième année consécutive. Mais bon, ça ne m’empêche pas d’avoir le syndrome de l’imposteur parmi ces érudits éloquents.

En ce moment, j’ai le plaisir d’être sur le jury du concours C’est dans Cannes en plus de nouvellement faire partie de l’audacieuse K72. Aussitôt débarquée, j’ai eu la chance de collaborer à plein de projets engageants dont la campagne Trop d’histoires passent sous silence, pour La Maison grise de Montréal.

J’ai le feeling que je vais apprendre pas pire de choses ici.