Adfab Montréal est une agence de stratégie numérique née en novembre 2016 et se spécialise en produits numériques (applications, sites Internet) et en stratégies Web. Deux ans après sa création, Adfab emploie 13 personnes à plein temps, dont des développeurs, des designers et des chefs de projet.

Yacine Hanaya, fondateur de la boîte, est un ingénieur diplômé de l’INSA et possède une maîtrise en gestion, obtenue à l’ESSEC Paris. Il est surtout un ancien du groupe français BPCE, deuxième groupe bancaire de l’hexagone. Baignant maintenant dans l’univers des startups, il possède une expérience transverse.

« Je suis passé par différentes structures, ce qui me permet d’identifier au mieux les besoins de mes clients. »

Yacine Hanaya

L’agence est constituée d’une jeune équipe, avec des employés entre 22 et 35 ans, et la plus cosmopolite possible. Par ailleurs, l’agence s’engage à faire venir un DJ local à ses bureaux tous les jeudis pour allier plaisir et travail. Cette initiative ne se limite pas aux seuls artistes musicaux. Adfab accompagne également des peintres et photographes, en réalisant des expositions une fois par mois. Cette initiative d’aide aux créateurs locaux a été baptisée 15 MAW, un clin d’œil à l’adresse de l’agence, installée au 15, Marie-Anne Ouest.

adfab

Yacine Hanaya propose également des séances de coaching gratuites à de jeunes entrepreneurs.

« J’ai eu la chance d’avoir béné cié de mentors et de nombreux supports lors de la création de mes précédentes startups. Il est donc normal qu’à mon tour je redonne un peu et partage mon expérience en matière de levée de fonds, recrutement et lancement de produits innovants. »

Parmi les clients de l’agence, on compte Devimco, Crédit Agricole ou Axa Canada, des PME comme Dalet, Bota-Bota ou Rinox, et des startups comme Ideation ou encore Edstories.

Aujourd’hui, Adfab travaille aussi avec les États-Unis et avec la France. Dans les années à venir, Adfab voudrait ouvrir un bureau chez nos voisins américains. Mais pas question de quitter le Québec pour autant. Et d’ici trois ans, Yacine Hanaya espère employer 40 à 50 personnes.

« Je sais que c’est ambitieux, mentionne-t-il, mais on est au bon endroit pour le faire. »