Suite à la recommandation de la Commission sur les finances et l’administration dans son rapport final, la Ville de Montréal a annoncé hier qu’elle songeait à abolir les Publisacs, une propriété de TC Transcontinental.

Jointe par téléphone, Katherine Chartrand, directrice principale des communications chez TC Transcontinental, s’est prononcée sur la situation. D’entrée de jeu, elle affirme que le Publisac est très attendu et en demande par les citoyens chaque semaine.

« 87 % de la population québécoise le consulte selon un récent sondage CROP réalisé cet été.  Le Publisac a deux utilités : il offre au citoyen l’information locale, notamment avec les journaux locaux, et les circulaires permettent aux ménages d’économiser, tout en encourageant l’achat local et régional. »

Ayant pris connaissance des recommandations de la Ville, elle affirme que les citoyens auront leurs mots à dire.

« On veut travailler avec la Ville et toutes les parties prenantes pour faire valoir notre point de vue aussi », affirme-t-elle. « On veut être autour de la table pour en discuter ».  

Katherine Chartrand insiste également sur le fait que PubliSac est entièrement recyclable.

« Le contenu et le sac sont recyclables à 100 %. Il faut simplement retirer le sac pour faciliter le triage avant de le déposer dans le bac. »

Les citoyens qui ne désirent pas consulter le Publisac peuvent appeler au numéro du service à la clientèle qui se trouve sur le sac. Par la suite, Transcontinental s’engage à leur faire parvenir un pictogramme qu’ils peuvent déposer à leurs portes pour ne plus recevoir de circulaires.

« C’est important pour nous de respecter le libre choix du citoyen de ne pas vouloir recevoir le Publisac », conclut-elle.

publisac

Image via ungesteàlafois.co