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Équipe Fondation CHU Sainte-Justine (LG2)
De gauche à droite : Guillaume Bergeron, concepteur-rédacteur, Marie-Michelle Leboeuf, conseillère, Karine Payette, directrice-conseil, Isabelle Fonta, productrice sénior et Marc Guilbault, directeur artistique.

Fun fact 01: Lors du tournage, le père d’un enfant prématuré a eu un empêchement et n’a pu se présenter. Guillaume Bergeron, lui-même papa, s’est alors porté volontaire pour jouer la scène allant avec les paroles « elle fait chanter les hommes ». Mais pour répondre à la question qui est sur toutes les lèvres : non, ce n’est pas son torse dans la scène d’après.

Fun fact 02 : Avant de tourner, on devait s’assurer que tout le matériel soit parfaitement stérilisé. Avant chaque tournage, l’équipe s’activait pendant une heure, lingettes à la main, à bien nettoyer le tout. Au final, on a fini par faire exploser notre budget de lingettes !

Fun fact 03 : On devait filmer un accouchement, mais la pellicule a bloqué au pire moment. Le temps de changer de caméra, la maman avait déjà accouché. On s’est finalement reviré sur un dix sous et on a planifié un autre accouchement !

Une nouvelle voix pour le CHU Sainte-Justine

En juin dernier, on a d’abord présenté la nouvelle plateforme de marque de la Fondation CHU Sainte-Justine. Un nouveau site Web et une nouvelle identité visuelle s’arriment parfaitement à la modernité qui teinte le CHU Saint-Justine. Entre temps, on planchait déjà depuis des mois sur la Maladie d’amour avec le réalisateur Ivan Grbovic de la maison de production Les Enfants. Depuis le jour 1, on voulait carrément ouvrir les portes du centre hospitalier et montrer la réalité de vrais patients et soignants, avec La Maladie d’amour de Michel Sardou comme fil conducteur. La reprise par les trois enfants, accompagnés d’Ariane Moffatt et de Martha Wainwright, a permis de donner un tout nouveau sens à la chanson.

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Ivan Grbovic

Filmer dans un hôpital

Cette campagne, qui aura pris plus d’un an à accoucher, n’aurait jamais vu le jour si toute l’équipe ne s’était pas serré les coudes comme on l’a fait.

On savait dès le début que de tourner dans un hôpital allait représenter un défi de taille. On appréhendait les émotions. Pourtant, c’est seulement une fois sur les lieux qu’on a réalisé l’ampleur de la chose. Avant le tournage, on ne pouvait que s’imaginer, mais sur place on a vraiment pris conscience des enjeux, et de la maladie, qui affectent pour vrai des vies d’enfants et leur entourage.

Tourner dans un hôpital, c’est aussi devoir composer avec une logistique pas toujours simple. En tout temps, il fallait s’assurer de ne pas déranger le personnel soignant et encore moins les patients. Les deux jours de tournage prévus se sont plutôt transformés en six longues journées intenses remplies d’émotions. Mais par souci de réalisme, c’était hors de question de filmer ailleurs que dans l’hôpital. Normalement, lorsque la magie opère, tu le ressens en voyant le résultat final. Mais pour nous, l’émotion était aussi forte tout au long du processus.