La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) lance une grande offensive publicitaire pour convaincre le gouvernement Trudeau d’assurer la survie des médias écrits. L’objectif de cette campagne vise à rappeler au gouvernement fédéral ses responsabilités face à la vie démocratique et surtout, l’urgence d’agir.

En effet, en moins de dix ans, des centaines d’hebdomadaires et des dizaines de quotidiens ont mis la clé sous la porte. La FNC-CSN croit qu’il est impératif d’endiguer l’hémorragie et qu’il faut éviter d’autres mises à pied ou fermetures de journaux sous peine de mettre en péril la mission d’information journalistique.

« Si rien n’est fait, de plus en plus de journaux continueront de fermer. Vous aurez moins d’information et plus de fake news. Ne rien faire, c’est les laisser mourir », peut-on entendre sur les ondes des radios du Québec depuis lundi. Pour écouter le spot radio, cliquez ici.

Pascale St-Onge, présidente de la FNC-CSN, estime que si le gouvernement ne pose pas de gestes concrets prochainement, soit à l’occasion de la mise à jour économique prévue en novembre, soit lors du prochain budget fédéral, d’autres médias écrits ne survivront pas une année de plus.

« Il semble que le gouvernement, tout comme la population, ne réalise pas encore l’ampleur de la crise. Pourtant, nous savons que les prochains mois seront cruciaux pour les médias canadiens et nous voulons agir avant qu’il soit trop tard. Nous sommes particulièrement à risque au Canada, parce que l’aide gouvernementale est très faible si l’on se compare à l’ensemble des pays occidentaux. Nous sommes les derniers de classe et cette situation est devenue insoutenable pour un trop grand nombre de médias écrits. »

Rappelons que la FNC-CSN regroupe environ 6 000 salariés du secteur des communications et de la culture.

FNC