Les adultes québécois, tous âges confondus, sont de plus en plus connectés et une majorité d’entre eux accède quotidiennement à Internet. C’est dans l’usage qu’ils font de ce temps de connexion qu’ils se distinguent grandement. Les 18 à 54 ans y réalisent une multitude d’actions, dont l’adoption par leurs aînés n’est pas encore aussi répandue. Voilà l’une des grandes tendances révélées par le CEFRIO dans un comparatif par génération mené dans l’enquête NETendances 2017.

Quotidiennement, c’est 93 % des adultes québécois de 18 à 34 ans qui accèdent au Web, comparativement à 85 % pour les 35 à 54 ans, 72 % pour les 55 à 64 ans, et 58 % des 65 ans et plus.

Les plus jeunes disposés à acheter, s’informer et se divertir en ligne

Ainsi, les plus jeunes sont plus disposés que leurs aînés à effectuer des achats en ligne, alors que 76 % des 18 à 34 ans ont fait au moins un achat en ligne en 2017, comparativement à 66 % pour les 34 à 54 ans, 46 % pour les 55 à 64 ans et 29 % pour les 65 ans et plus. 

Il en est de même pour le divertissement en ligne, alors que la quasi-totalité (95 %) des adultes âgés de 18 à 34 ans regarde des vidéos, des films ou des émissions sur Internet, et qu’une forte majorité (85 %) des 35 à 54 ans en fait de même, comparativement à 70 % des 55 à 64 ans, et 49 % des 65 ans et plus. 

Les services payants de visionnement en ligne sont également utilisés par deux adultes québécois sur trois de 18 à 34 ans (64 %), et un adulte sur deux de 35 à 54 ans (51 %).

On observe une situation similaire en ce qui concerne les opérations bancaires en ligne. En effet, bien que la moitié (49 %) des 65 ans et plus a indiqué avoir effectué ce type de pratique au cours du dernier mois, reste que, ici encore, les plus jeunes ont adopté de façon élargie cette méthode, ce total atteignant 89 % des 18 à 34 ans et 79 % des 35 à 54 ans.

Ceux-ci sont également plus ouverts face à la possibilité de déposer un chèque en prenant une photo de celui-ci par le biais d’applications bancaires en ligne, déjà mise en pratique par 20 % des 18 à 34 ans et 15 % des 35 à 54 ans.

Face à l’ensemble de ces usages, il faut dire que les internautes québécois de 65 ans et plus se considèrent toutefois moins habiles : 24 % d’entre eux seulement qualifient « d’élevé » son niveau de compétences sur Internet, alors que la moyenne se situe à 50 %. À l’opposé, les 18 à 34 ans, eux, sont 64 % à l’évaluer ainsi.

Entre médias Web et médias traditionnels

Dans la même logique, l’Internet est le principal moyen utilisé par les adultes âgés de 18 à 34 ans (90 %) pour accéder à de l’information journalistique ou à des nouvelles. De façon générale, ceux-ci y accèdent par le biais de sites Web (60 %), des médias sociaux (60 %) ou d’applications mobiles (40 %).

Par ailleurs, si 54 % des 18 à 34 ans et 45 % des 35 à 54 ans consultent les nouvelles sur un appareil mobile, ce ne sont que 30 % des 55 à 64 ans et 25 % des 65 ans et plus qui utilisent un téléphone intelligent ou une tablette électronique pour faire de même.

Le téléphone fixe toujours prisé chez les plus âgés

Il faut dire que les 18 à 34 ans et les 35 à 54 ans utilisent de façon généralisée (respectivement 74 % et 70 %) le téléphone intelligent, alors que c’est le téléphone fixe qui reste l’outil le plus populaire pour les communications chez les plus âgés (89 % pour les 65 ans et plus, 79 % chez les 55 à 64 ans). 

Enfin, les adultes québécois âgés de 35 à 54 ans sont significativement plus nombreux à détenir une tablette (63 %), suivis par les 55 à 64 ans (53 %). Cet outil semble moins présent chez les 18 à 34 ans (46 %) et les 65 ans et plus (45 %).

Pour consulter les résultats détaillés de l’enquête, cliquez ici.

cefrio