Avec 65 bureaux à travers le monde, dont cinq au Canada incluant celui de Montréal, et près 6000 employés qui font la force de son réseau, tout le monde connaît Edelman, la plus grosse firme de communications marketing familiale et privée au monde. Pourtant, malgré sa renommée, l’agence recherche toujours plus d’attention. Mais, de l’attention méritée ! Explications d’Ève Laurier, directrice générale d’Edelman Montréal.

L’attention, ça se mérite

Établie à Montréal depuis 20 ans, Edelman met en place des stratégies de création dont l’objectif est d’apporter de la visibilité méritée : « Tous nos mandats relèvent des relations publiques. De fait, Edelman croit que payer pour gagner en visibilité, c’est bien, mais en avoir gratuitement, c’est mieux », raconte Ève. Or, quand un client fait parler de lui par l’entremise des médias, des médias sociaux, des influenceurs, des gouvernements, etc., pour Edelman c’est mission accomplie. « Un client qui investit chez nous bénéficie d’une expertise en stratégie, puisque nous allons trouver dans son histoire ce qui mérite d’être raconté, sans qu’il ait à investir en publicité. Cependant, cela ne nous empêche pas de soutenir une campagne avec de la publicité en complément », spécifie-t-elle.

L’attention, ça se partage

Fondée en 1952 par Daniel. J. Edelman, la compagnie homonyme forme un réseau qui a grossi organiquement à travers le monde. Aujourd’hui, l’agence en est une de communications marketing, bien qu’auparavant, elle se consacrait uniquement aux relations publiques traditionnelles. Les services ont évolué pour suivre les tendances du marché, si bien que toutes les tactiques et stratégies pour obtenir l’attention des médias sont mises en œuvre par les équipes complètement intégrées et complémentaires. Pour les experts du réseau en publicité, recherche, achat numérique et autres spécialistes des relations publiques et du marketing, aucun défi n’est impossible à relever : « Si on est face à un projet complètement nouveau pour nous, il y a assurément un expert quelque part dans notre réseau de 6000 employés connectés qui l’a déjà fait, » relate Ève. Parler avec le Vietnam, l’Allemagne et la Colombie pour trouver du soutien dans un projet fait partie du quotidien d’Ève.

L’attention, ça pique la curiosité

Attirer l’attention, c’est bien, mais pas à tout prix. Ève explique : « On doit avoir le courage des conversations franches avec nos clients, au risque de leur dire que leur projet sera mal reçu et qu’il faut travailler encore pour établir une bonne stratégie ». À chaque mandat, les équipes en place n’ont pas peur de repousser les limites et de tirer sur toutes les ressources pour aller au bout des choses afin de tenter de nouvelles expériences ». La curiosité est au cœur des valeurs d’Edelman : « The courage to do the right thing », comme le dit Richard Edelman, qui a succédé à la présidence de son père après son décès. L’esprit familial étant présent, la culture d’entreprise est très vibrante chez Edelman. D’ailleurs, l’an dernier, l’entreprise a reçu le Mercure du meilleur employeur dans la catégorie grande entreprise. Visiblement, Edelman a le vent dans les voiles et son succès soulève l’intérêt des entreprises d’ici qui viennent frapper à sa porte pour qu’on raconte leur histoire.

L’attention, ça s’applique aussi ici

Quand Ève nous parle, on sent bien toute la passion qu’elle voue à Edelman et aux entreprises d’ici. Les deux font une belle paire, car la firme aime recruter des entreprises québécoises à succès : « Il y a plein d’entreprises au Québec qui ont des histoires fascinantes à raconter, mais qui n’ont pas pris le temps de la raconter. Ou, si elles le font, c’est de manière traditionnelle et ça ne crée pas l’engouement que ça devrait », dit Ève. Beaucoup d’entreprises dont le siège social est au Québec opèrent à l’international. Celles-ci sollicitent les services d’Eldelman, ce qui en fait sa fierté, car quand il s’agit de terrain de jeu mondial, l’agence possède toutes les ressources pour les aider. À titre de directrice générale, Ève souhaite que toutes les entreprises d’ici qui aspirent à se faire connaître dans le reste du Canada et même mondialement comprennent qu’elles ont tout intérêt à travailler avec Edelman, car son président connaît un nombre impressionnant de gens sur la planète et ce dernier est très influent.

Ève conclut : « Je veux qu’Edelman continue de se faire connaître, particulièrement pour que les entreprises d’ici se fassent connaître à leur tour ». Un genre de « donnez au suivant », bon pour la santé entrepreneuriale de chez nous.

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Crédit photo : Donald Robitaille