En débarquant au Québec, les deux associés français Eugénie Delhaye et Maxence Pezzetta, ont tout de suite réalisé qu’il y avait une forte demande pour le Web. En tant qu’anciens employés de chez Microsoft, le projet de fonder leur agence de conception Web et marketing numérique s’est alors imposé de lui-même en 2013. Petites, moyennes ou grandes entreprises, le Web est accessible à tous chez My Little Big Web.

L’essentiel, c’est d’être aimé

Avoir des visiteurs sur son site Web est une chose. Les convertir en est une autre. Et, pour arriver à le faire, les entreprises doivent mettre en place des recommandations marketing pour se faire aimer et ainsi gagner des clients grâce au Web. À ce sujet, Eugénie raconte : « On aime servir les PME. C’est d’ailleurs un peu l’idée derrière My Little Big Web, c’est-à-dire qu’on souhaite rendre le Web accessible à tous. Nous développons donc des stratégies pour les petits qui pourront devenir grands en exploitant le Web, lequel représente un levier de croissance pour les entreprises. De fait, on l’observe chez nos clients : lorsqu’ils commencent à mettre en pratique leur stratégie de marketing Web, tranquillement ils obtiennent plus de clients ».

L’agence de marketinq web travaille de manière à être conséquente pour ses clients. Faire en sorte qu’on les aime, certes, mais il faut savoir équilibrer les doses d’amour. Ainsi, Eugénie et Maxence varient leur clientèle en veillant à ce qu’elle soit issue de domaines différents : « Comme la mission de My Litte Big Web est de positionner des entreprises sur Google, on ne peut pas faire en sorte qu’elles sortent toutes simultanément en premier dans les résultats, bien que ça fonctionne de façon géographique. Or, dans la mesure du possible, on n’offre pas nos services à des clients qui sont en concurrence, car généralement leurs objectifs sont similaires », explique Eugénie.

eugénie delhaye

Le SEO, est-ce vraiment big ?

Le Grenier a demandé à Eugénie si une stratégie SEO était vraiment indispensable pour bien positionner les entreprises sur les moteurs de recherche : « Si une entreprise n’arrive pas à se positionner avec un certain contenu, c’est que le sujet n’intéresse pas Google. Quand on rédige pour le Web, il faut avoir une stratégie éditoriale qui fait en sorte que le sujet va nous aider à nous positionner. Avec des articles de blogue, on peut réussir à pousser certaines de nos pages importantes en première position, mais cela nécessite d’identifier des sujets grâce à une stratégie SEO. Dans le cas où une entreprise n’aurait pas la possibilité de mettre en place une stratégie de référencement naturelle poussée, elle peut tirer son épingle du jeu avec des articles bien structurés de 500 à 800 mots, contenant des sous-titres, un champ lexical varié et traitant d’un sujet pertinent dans son domaine, même s’il n’est pas optimisé ».

Bref, pour être bien certain d’acquérir du trafic sur internet, on n’échappe pas vraiment au SEO. C’est d’ailleurs l’un des principaux services offerts par My Little Big Web. L’entreprise compte une vingtaine d’experts qui se spécialisent aussi en publicités AdWords, en réseaux sociaux, en e-commerce de même qu’en conception d’applications et de sites web. La liste de clients de partout à travers le monde est longue et compte des projets réalisés pour des entreprises prestigieuses comme l’application réalisée pour Sephora. Mais les réalisations dont Eugénie est la plus fières sont celles qui montrent un développement des opportunités d’affaires générées par les actions de marketing Web mises en place : « Notre travail est de permettre à nos clients de développer leur entreprise grâce au Web pour passer de « Little » à « Big », lance-t-elle.

L’agence sérieuse qui ne se prend pas au sérieux

À l’agence, on fait preuve de rigueur, d’humilité et on a du plaisir : « Certains professionnels rendent le web compliqué et austère, alors les clients n’osent pas poser de questions. Grâce à la portion formation que nous avons créée, les clients se sentent à l’aise d’exprimer leurs interrogations et ils gagnent en indépendance à certains niveaux », relate Eugénie. En plus de ce tout nouveau projet de formation, offert aussi en entreprise, My Little Big Web travaille actuellement à ajouter des services complémentaires pour suivre l’évolution du marché. L’agence est 100% autonome et ne fait pas de sous-traitance : « Nos clients ont directement accès aux membres de l’équipe responsables de leur projet. Traiter les clients avec humanité, c’est important pour nous», affirme la jeune entrepreneure. Même si l’agence se veut humaine, cela ne l’empêche pas de compter dans son équipe un responsable de la bonne humeur à quatre pattes qui répond au nom de Willo. My Little Big Web, travailler sérieusement sans se prendre au sérieux… c’est pas bête du tout !

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