Le terme « milléniaux » vient habituellement avec son lot de clichés : habitudes de consommation irresponsables, relation irréfléchie avec l’argent, vision du travail déconnectée de la réalité ; tout y passe. Afin d’infirmer (ou confirmer !) ces stéréotypes, le Fonds de solidarité FTQ, en collaboration avec CARTIER et Léger, a mené une étude auprès de 1 506 Québécois.

Ainsi, chaque samedi, les résultats ont été diffusés dans La Presse+, sur LaPresse.ca et simultanément sur le site Web de l’Épargne positive du Fonds. Quatre grandes thématiques sont décortiquées : les couples et l’argent, les similitudes entre les milléniaux et les autres générations, la compréhension des produits financiers dans un contexte d’épargne, et la relation travail-retraite.

L’étude a notamment permis de démontrer que les 18-34 ont les mêmes aspirations et comportements que les autres générations lorsque vient le temps de parler finances. Ils veulent tout autant acheter une maison — même un chalet ! – ils épargnent dans les mêmes pourcentages, et ils n’accordent pas plus prioritairement leur confiance aux fin-techs.

L’étude démontre également que la majorité des 18-54 ont la perception qu’il est plus ardu d’épargner 5 000 $/an que de courir un demi-marathon. Cependant, lorsque l’on considère que les Québécois pensent qu’il faut en moyenne 721 000 $ d’épargne pour assurer ses vieux jours, on arrive rapidement à la conclusion que s’ils ne sont pas en mesure d’épargner 5 000 $ par an, ils n’arriveront probablement pas à amasser la somme qu’ils estiment nécessaire à leur retraite. Ceci n’est peut-être pas étranger au fait que 9 % de la population compte sur les jeux de hasard pour financer leur retraite.

D’après les résultats de l’étude, les Québécois sont moins familiers avec les outils d’épargne qu’on ne peut le penser. « Pour nous, il s’agit d’un signal clair qu’une approche accessible comme celle de l’Épargne positive est nécessaire et pertinente pour les consommateurs québécois », explique Natty Dussault, conseillère marketing, marché de l’épargne, au Fonds de solidarité FTQ.

Sur une note plus légère, les répondants de moins de 35 ans ont indiqué, à 8 %, préférer avoir un chat qu’un enfant. Et toutes catégories d’âge confondues, ils font plus confiance aux conseillers financiers qu’aux publicitaires.

En tout, l’étude compte près d’une cinquantaine de résultats et est disponible pour téléchargement sur le site Web de l’Épargne positive.

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Crédits

Annonceur : Fonds de solidarité FTQ — Natty Dussault, Emilie Castonguay, Catherine Guèvremont, Ariane Laverdure
Agence : CARTIER
Sondage : Léger
Média : La Presse
Site Web : Tink