Academos

En cette dernière journée pour envoyer sa demande d’admission de premier tour au cégep et à quelques mois de la graduation, les 33 entreprises de la Coalition Academos souhaitent offrir aux milliers de finissants du secondaire des mots d’encouragement et leur expliquer pourquoi ils devraient poursuivre leurs études. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le taux de diplomation est en hausse, mais encore loin des objectifs.

En effet, au secondaire, le taux de diplomation a atteint 80,1 % en 2017, comparativement à 78,8 % en 2016. D’ici 2030, l’objectif du gouvernement du Québec est de porter à 90 % la proportion des élèves de moins de 20 ans qui obtiendront un premier diplôme ou une première qualification, et à 85 % la proportion de ces élèves titulaires d’un premier diplôme (DES et DEP).

« On a tous besoin d’être épaulés dans des décisions importantes et surtout quand il s’agit de la première grande décision de sa vie. Que ce soit pour valider son choix de domaine d’études ou poser des questions sur les différentes professions qui nous intéressent, parler avec un mentor peut faire toute la différence », affirme Catherine Légaré, présidente fondatrice du réseau de mentorat virtuel Academos.

Pourquoi les diplômes sont-ils importants selon les membres de la Coalition ?

« D’abord, il faut savoir qu’un jeune qui n’obtient pas son diplôme d’études secondaires va gagner en moyenne 450 000 $ de moins dans sa vie. Ensuite, le diplôme d’études collégiales, universitaires ou de formation professionnelle est souvent nécessaire en raison des nombreuses avancées technologiques », affirme Catherine Légaré.

« Un diplôme est un passeport pour une carrière stimulante à une époque où les principaux métiers du futur n’existent pas encore », affirme Manon Poirier, CRHA, Directrice générale, Ordre des conseillers en ressources humaines agréés. « Les diplômes apportent une très bonne crédibilité lorsque les jeunes n’ont pas d’expériences professionnelles pertinentes pour un emploi sur lequel ils postulent », renchérit Marie-Josée Lalande, Présidente et chef de la direction, Kinessor.

« Le jeune qui veut mieux connaître la réalité du monde du travail doit pouvoir compter sur les conseils offerts par ses parents, ses enseignants, les professionnels de l’orientation, ses mentors et Academos. Mais l’entreprise a aussi un rôle à jouer dans la persévérance scolaire des jeunes », reconnaît Robert Coallier, chef de la direction d’Agropur.

Des mots d’encouragement d’autres membres de la Coalition Academos

« Vois grand, ne t’impose pas de limites, crois en toi. Pose des questions, trouve-toi un modèle, fonce, t’es capable ! Ne t’abats pas aux échecs que tu vivras, ceux-ci te rendront plus fort. Apprends plutôt de tes erreurs pour devenir meilleur », mentionne Julie Péloquin, CPA, CA, Vice-présidente, Rayonnement de la profession, Ordre des CPA du Québec

« Cette route sinueuse vers la réussite vous permettra d’apprendre à vous connaître et à vous bâtir un coffre à outils composés d’instruments qui vous seront utiles pour développer votre esprit critique et pour être apte à gérer toute situation future », dit Ghassan Barakat, Vice-président ventes — Réseaux exclusifs de distribution, La Capitale.

« Nous pouvons bâtir de grandes choses au Québec, nous devons seulement nous en donner les moyens », déclare Simon De Baene, Cofondateur et président, GSOFT

Pour d’autres mots d’encouragement, la Coalition invite les jeunes à s’inscrire à Academos en ligne ou à télécharger l’application mobile. Ils peuvent facilement aller chercher des conseils auprès des 2 500 mentors. Inspiré du modèle de messagerie instantanée, c’est un service entièrement gratuit. Les étudiants peuvent aussi suivre les mots d’encouragement grâce au mot-clic #CoalitionAcademos sur les réseaux sociaux.