la base

Crédit photo : Donald Robitaille

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En 2012, le duo créatif Sébastien Maheux et Jean-François LeBlanc décide de lancer leur propre base spéciale spatiale. Cinq ans plus tard, une bonne étoile leur fait rencontrer Anne Laplante et Jacob Guité-St-Pierre. Pointe de conversation d’un troisième type... et d’une quatrième partenaire !

Quatuor. Un peu avant les Fêtes, vous avez pris conjointement la décision d’unir vos destinées. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

JF : La créativité s’est énormément transformée au fil des ans. Avant, on faisait des billboards, de la télé, de la radio, point. Maintenant, il existe une multitude de points de contact avec lesquels composer. On ne peut plus simplement dire qu’on est une agence de pub.

Sébastien : On parle beaucoup présentement de l’influence. Ben, le métier que je fais depuis 15 ans, c’est de l’influence. En rencontrant Anne et Jacob, j’ai réalisé qu’on faisait tous le même métier. Avec des outils différents, mais complémentaires. Avec cette nouvelle expertise en numérique et en relations publiques, on a l’impression que ça nous amène précisément là où il faut être en 2018.

Anne : Annexe existe depuis 22 ans. À la base, nous sommes très actifs dans le domaine de l’entertainment au Québec. Depuis quelques années, je cherchais à élargir notre spectre d’activité. Les communications ayant tellement changé, je voyais des occasions d’affaires nous échapper. En devant actionnaire majoritaire de La Base, ça nous permettait de multiplier nos capacités.

À la base, quelle était votre raison de fonder votre propre agence, les gars ?

Sébastien : Jean-François et moi, on vient des grosses agences. Cossette. Bleublancrouge. Des écoles incroyables où l’on a côtoyé des mentors tels que Jo-Ann Munro, Martin Gosselin, Marc Fortin, Jacques Labelle, Hugues Choquette, François Forget, Pascal DeDecker. Mais au fil des ans, à force de gérer des grosses équipes et de voir des planifs stratégiques s’étirer des mois avant qu’on commence à travailler, on trouvait qu’on ne faisait plus notre métier.

JF : Et souvent, les solutions étaient imposées par les structures et les expertises en place. Moi je pense que si on se concentre uniquement sur des stratégies de moyens, on passe carrément à côté de ce que les consommateurs ont toujours désiré : se faire raconter de belles histoires. Pis ça, c’est vrai depuis les feux de camp et les peintures rupestres !

Sébastien : Je dis souvent que c’est un métier de raconteur de menteries. Ben, tant qu’à ça, j’aimais mieux raconter les miennes ! En étant au cœur d’une solution business, je trouve que je suis pas mal plus utile. JF et moi, on a réalisé que plus on se reconnaitrait dans notre façon de travailler, plus on se lèverait de bonne humeur.

LaBase a eu plusieurs vies, ou plusieurs étapes de vie. En 2016, vous annonciez en grande pompe votre union avec Orange Tango. Manifestement, si vous êtes maintenant avec Annexe, l’expérience n’a pas fonctionné. Vous m’en parlez un peu ?

Sébastien : Hein ? Excuse-moi, j’ai pas entendu la question... (RIRES) L’idée de se joindre à Orange Tango était de structurer notre offre. Mais à l’instar de ce que l’on pousse auprès de nos clients, la solution qui marchait à l’époque ne fonctionnant plus aujourd’hui, il fallait passer à autre chose.

Anne : Et comme au même moment, on était prêt à changer de cap, tout s’est fait rapidement.

Jacob : Un gros trois semaines et tout était réglé !

Qu’est-ce qui fait la distinction de votre offre maintenant ?

Jacob : De la créa, de la stratégie et surtout une offre de service modulaire. À la base, si tu as sur ton staff 10 producteurs, c’est sûr que tu vas produire des spots. Si tu as 20 développeurs, c’est sûr que tu vas vendre des sites Web. Je ne critique pas ces modèles. Mais nous, on se veut agnostique.

Mais n’est-ce pas une vérité de La Palice ? Lorsqu’une agence démarre, il y a moins de monde, donc moins d’échelons, de structures, d’employés. Nécessairement, les associés seront plus près des clients, le temps que la boite croisse ! Ce modèle n’est pas nouveau. Après tout, avec son Taxi à 4 passagers, soit l’équipe créa, le service-conseil et le client, Paul rejetait quelque part la grosse structure de Cossette, son alma mater.

Sébastien : C’est vrai. Mais si c’est notre destin de se rendre là où Paul Lavoie s’est rendu, on s’en reparlera dans 20 ans. Si ça peut aider à activer les choses, on est prêt à se raser tout de suite ! (RIRES)

Petit conseil, essayez le paddle board, c’est ben hot ces jours-ci ! (RIRES)

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