Simon-Olivier Fecteau
Réalisateur/comédien
Crédit photo : Andréanne Gauthier

Film favori : Cette année, j’ai aimé Three Billboards Outside Ebbing, Missouri. C’est un super bon film, mais avec un très long mauvais titre. (RIRES) Il va aller aux Oscars, c’est sûr.
Série favorite : Big Little Lies.
Occupation préférée : Le jogging. J’ai commencé à courir de façon plus sérieuse en juin et je n’ai pas arrêté depuis. Ça a changé ma vie. Je vais avoir l’air d’un preacher, mais je trouve que la course ou l’activité physique est un gros plus en période de stress. Durant le Bye Bye, c’est ce qui m’a permis de rester calme et d’avoir du plaisir.
Fun fact : Je me suis acheté un malaxeur Vitamix au printemps passé. Je suis obsédé par tout ce qui se fait au malaxeur depuis ce temps-là. C’est sûr qu’il sert… À. Tous. Les. Jours. J’harcèle mes amis pour qu’ils s’en achètent. Je pourrais travailler pour eux comme vendeur ! Ma vie tourne autour de ce malaxeur-là. (RIRES)

Actualité particulièrement chargée en 2017. Défi de taille pour le Bye Bye ?

Simon-Olivier Fecteau : C’était à la fois un défi et une bénédiction. Pas qu’on veut surfer sur le malheur des gens, mais l’actualité est la matière première d’un Bye Bye. S’il y a une année où il y a moins d’actualités, c’est sûr que c’est plus difficile d’écrire des textes riches ou des situations comiques. Alors ça nous a aidé. Mais, comme tout est arrivé en octobre, ça nous a mis beaucoup de pression aussi parce qu’on a dû réécrire le Bye Bye deux fois. Le dernier jour de tournage, il y avait un texte qu’on a dû ajouter, qui était nouveau du matin même. Ça allait vite, vite, vite !

Est-ce que l’édition de la revue de l’année 2017 a été moins angoissante ?

Simon-Olivier Fecteau : Vu qu’on avait survécu 2016 entre guillemets, 2017 s’est mieux passé. C’est quand même stressant. Le Bye Bye c’est un gros show. Les attentes sont énormes, pratiquement irréalistes ! (RIRES) Au moins, on savait qu’on n’en mourrait pas. On a eu plus de plaisir, on s’est plus laissé aller. Je pense que ça se sent à travers les textes et les comédiens étaient plus détendus. C’était une belle ambiance .

D’où venait l’inspiration pour la conception du mini « Be-Bye » ?

Simon-Olivier Fecteau : Quand j’étais jeune, on se retrouvait quelques familles ensemble et les enfants s’amassaient souvent dans le sous-sol. Ça venait un peu de là. Mais au départ, Plaisirs Gastronomiques, avec qui j’ai travaillé dans le passé, m’ont approché pour faire quelque chose en lien avec le Bye Bye exprès pour le Bye Bye. Mais là, ça ne me tentait pas de faire des sketchs avec des adultes — ça mélange le monde entre le Bye Bye et pas le Bye Bye. (RIRES.) En faisant une revue de l’année avec des enfants, je trouvais ça l’fun. Tout le monde agit un peu comme de grands enfants. Pour moi, ça été un fit naturel. Donald Trump joué par un enfant est exactement le même Donald Trump adulte. (RIRES)

À quoi est-ce qu’on peut s’attendre en 2018 ?

Simon-Olivier Fecteau : Je travaille présentement sur ma série Web En audition avec Simon, que j’avais fait en 2011-2012, qui devrait sortir à la fin février. On est aussi en réflexion, à savoir si on fait un autre Bye Bye ou non. Je risque aussi de partir écrire 1 ou 2 mois à New York pour avoir un meilleur recul et un meilleur point de vue. C’est l’fun de prendre du recul des fois !