Michel G. Desjardins, Directeur général et Jean Hamel, Directeur du Service des communications

Cet article a été publié dans le Grenier magazine, volume 03, numéro 09.

Les couloirs du charmant immeuble situé au coin des rues De Maisonneuve et Sanguinet détonnaient de quiétude après une autre journée de cours. Un calme soudainement rompu par l’élan d’enthousiasme contagieux de son directeur général lorsque questionné sur l’ADN de son institution. « Quand je parle de L’inis à des professionnels de l’industrie, j’entends souvent le même commentaire, confie fièrement Michel G. Desjardins. On me dit que c’est l’école rêvée. Avec un corps professoral entièrement composé d’auteurs, de réalisateurs et de producteurs actifs du milieu, avec des cours flexibles qui s’adaptent aux besoins des étudiants ainsi qu’avec des exercices axés sur la pratique, j’ai aussi tendance à croire que L’inis est un lieu d’apprentissage exceptionnel. C’est un laboratoire d’expériences conçu sur mesure pour développer les talents. »

ENTRER EN MISSION

Car l’institut, qui soufflera 22 bougies en 2018, a effectivement vu de beaux talents graduer au fil des années. Les Frédéric Ouellet, Chloé Robichaud et autres Kadidja Haïdara, par exemple, dont les projets rayonnent aujourd’hui sur différents écrans, y ont tous posé leurs pénates l’instant des quelques mois de formation. « C’est plus de 80% de nos étudiants qui gagnent aujourd’hui leur vie grâce à leur formation, poursuit Jean Hamel, directeur du Service des communications. C’est souvent le résultat d’un réseau de contacts très puissant qui se forme pendant leur parcours. Lorsque tes professeurs sont non seulement de grands mentors, mais aussi des employeurs potentiels, ça change la donne. » Michel G. Desjardins opine et ajoute : « Quand ton groupe est formé d’à peu près neuf étudiants, ça crée des liens particuliers, ajoute-t-il. Nos formations sont intenses, car elles se déroulent selon les mêmes standards du milieu. Tout se déroule à vitesse grand V. Quand on est accepté à L’inis, on fait une parenthèse de quelques mois sur sa vie, et on entre en mission. »

LE GOÛT DU DÉFI

Et à qui s’adressent exactement les différentes formations de L’inis ? « À des adultes de tous âges qui trempent déjà de près ou de loin dans le milieu, mais qui aspirent à franchir de nouvelles étapes dans leur développement, dans leur carrière, résume Jean Hamel. Le processus de sélection en ce qui a trait aux formations longues est rigoureux. Si on choisit des candidats talentueux, il faut que ces derniers soient aussi prêts à s’investir complètement dans le processus. C’est impossible d’avoir un job de 9 à 5 quand on fait L’inis, qu’on se le dise. » D’autres défis de taille attendent aussi les candidats. « Nos étudiants n’ont jamais de problème à acquérir de nouvelles connaissances, poursuit Michel G. Desjardins. Leur plus grand défi, c’est plutôt l’apprentissage de la communication et du savoir-être. On insiste énormément là-dessus. Une production est le résultat d’un travail d’équipe. Quand on ne sait pas communiquer, quand on ne sait pas écouter les autres, ça ne vaut rien. On ne forme pas que des artisans, on forme aussi des caractères. »

PROFONDE MUTATION

Au cours des vingt-deux dernières années, L’inis aura aussi été aux premières loges de la transformation des médias. « On parle d’une mutation profonde, acquiesce Michel G. Desjardins. L’industrie évolue et on assiste à un éclatement des plateformes. Tout va plus vite et les outils de création se multiplient. Mais certaines règles ne changent pas. Pour raconter une bonne histoire, ça prend encore un début, un milieu et une fin. » Les plus belles histoires ne sont toutefois pas toujours qu’à l’écran pour la direction de L’inis. « Il y a des choses magnifiques qui se produisent ici, sous nos yeux, enchaîne Jean Hamel. Je pense à ces étudiants qui entrent ici, impressionnés, parfois hésitants face à la création, et qui ressortent transformés. Leur contact avec des gens de l’industrie, avec des profs passionnés, leur permet de se révéler à eux-mêmes. » Ce qui sera devenu la marque de L’inis au gré des années. « Avec beaucoup de travail, car le brand d’une institution académique, ça se bâtit avec du sang et de la sueur, image Michel G. Desjardins. Nous avons dans les mains le futur de créateurs qui nous ont fait confiance. On doit livrer la marchandise, parce que nous avons cette possibilité de faire une différence dans leur vie. »

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