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Un studio de création montréalais se spécialise depuis dix ans dans la vulgarisation d’une large variété de contenus, autant pour la télé et le web que pour des entreprises privées. Portrait d’une agence réalisé sur le thème des relations humaines et de la diversité en compagnie de Stéphane Olivier, président de %%%6606762346733%%%.

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Stéphane Olivier, président, %%%6606762346733%%%

Stéphane Olivier est d’une superbe humeur au bout du fil. Les étoiles auront mis du temps à s’aligner avant que le Grenier n’arrive à programmer l’entrevue tant souhaitée avec le président et fondateur de l’agence %%%6606762346733%%% ; qu’importe, l’attente n’aura pas été en vain. « Les derniers mois ont été mouvementés, lance-t-il d’entrée de jeu. Lorsque nous nous étions parlé la toute première fois, je vous partageais mon souhait de poursuivre la transformation du bureau et d’en faire un véritable studio de création. Je dirais que ça s’est finalement concrétisé en septembre dernier avec le déménagement dans nos nouveaux locaux de la rue Parc. Nous avons désormais une pleine autonomie en termes de salles de montage, de motion design, d’animation et de production. Tout a été recentré en un même lieu. Je me sens plus près de mon monde, de nos collaborateurs. C’est bon pour l’esprit d’équipe. »

Vulgarisateurs de contenu

Le changement d’environnement n’a toutefois rien modifié à l’ADN de l’entreprise. « La mission de %%%6606762346733%%% reste la même, confirme Stéphane. Ce qu’on fait de mieux depuis nos débuts, c’est de vulgariser du contenu. Que ce soit autant destiné à des employés de compagnie que pour les tout-petits, on explique des choses. On veut continuer à produire du contenu qui a du sens pour ceux qui l’écoutent. Nos clients sont autant des agences de publicité que des entreprises. On nous contacte pour des vidéos corporatives, des commandes de films, des publicités télévisuelles. C’est vraiment très varié – et j’aime ça ainsi. Par contre, nous ne sommes pas une maison de production. Je ne voudrais pas qu’on se lance dans la création de séries lourdes, de téléromans ou d’autres trucs du genre. On n’est pas là. Je préfère pour l’instant qu’on se concentre sur nos acquis. »

Services diversifiés

L’offre variée de services que propose Buck aux autres entreprises fait-il partie de ces acquis ? « Oui et non, précise Stéphane Olivier. Je ne pousse pas tant la maison de services Buck, car je tiens impérativement à ce que nous nous démarquions d’abord comme studio de création. Toutefois, on ne boude pas notre plaisir : du service, on en fait, car il y a de belles collaborations à effectuer. On propose aujourd’hui un service de production, d’animation 2D et 3D, de motion design, de gestion de tournage, de trucages numériques. On ratisse large. C’est en travaillant pour les projets des autres que nous avons pu démarrer l’entreprise au début. Avant les Fêtes, nous avons tourné une superbe publicité pour l’agence CART1ER. Ça donne de superbes collaborations. Mais aujourd’hui, notre pain et notre beurre, ce sont les vidéos éducatives. La demande est grande et nous avons une bonne expertise en la matière. »

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10 ans de création

Une expertise qui a notamment célébré son dixième anniversaire l’année dernière. « Célébrer est un grand mot, s’amuse Stéphane Olivier. Disons que je ne tenais pas vraiment à souligner d’anniversaire. On a eu un méchant beau party le 29 septembre dernier pour le lancement de notre studio, mais ce n’était pas pour nos dix ans. M’est avis que c’est encore trop jeune, dix ans; nous avons encore trop de projets à accomplir pour célébrer le passé. Certains diront que je suis un éternel insatisfait, mais je préfère me concentrer sur l’avenir. Et l’avenir de %%%6606762346733%%% m’apparaît des plus intéressants. Nous avons une impressionnante liste d’artistes et de collaborateurs en tous genres qui travaillent actuellement chez nous. Leur talent, leur créativité et leur efficacité sont de loin nos ressources les plus précieuses. »

À hauteur d’homme

Et pourquoi les créateurs apprécient-ils travailler chez %%%6606762346733%%% ? « Parce que je me fais une fierté de leur offrir de bonnes conditions de travail, répond Stéphane du tac-au-tac. J’ai un respect et une admiration sans nom pour les créatifs. Je tiens à donner aux artisans la chance de s’impliquer à leur façon dans le contenu. Je connais l’importance de la chose pour avoir été monteur au tout début de ma carrière et avoir souvent vécu l’ingratitude d’être le dernier élément du processus de création. J’ai aussi connu l’insécurité de l’emploi : je me fais donc un devoir de toujours payer mes collaborateurs dans des délais extrêmement rapides. On ne sauve pas des vies, on fait de la pub, mais on le fait sérieusement. »

Cet article a été publié dans le Grenier magazine (Vol. 2 - Numéro 29 - 10 avril 2017).