Quand la publicité questionne sa responsabilité: réactions et perspectives après le rapport d'Équiterre Drôle de coïncidence : à l’approche du Jour de la Terre, Équiterre publie un rapport qui met en lumière un angle encore peu exploré des enjeux environnementaux — celui de la publicité commerciale. Le rapport indique qu’en vantant constamment un « nouveau modèle », elle peut encourager le remplacement prématuré des biens, contribuant ainsi à l’augmentation des émissions indirectes de GES. Mais attention, plutôt que de pointer du doigt, le rapport ouvre plutôt la porte à une réflexion constructive. Et si la publicité devenait un levier de transition? Et surtout, quel rôle les publicitaires peuvent-ils avoir auprès de leur clientèle?


Loi C-59: l’écoblanchiment sur la selletteDès juin 2025, le projet de Loi C-59 risque de faire des vagues dans les belles promesses vertes. Adoptée en juin 2024, elle s’inscrit dans la Loi sur la concurrence et vise les entreprises aux allégations environnementales trompeuses. Exit les termes «écoresponsable», «bon pour la planète», «carboneutre» et autres si elles ne sont pas fondées. Désormais, toute entreprise qui communique sur ses engagements écologiques devra prouver ses affirmations sous peine de poursuites.


L’IA: un levier technologique au prix environnemental élevéL’essor fulgurant de l’intelligence artificielle générative a conduit à une explosion de la consommation d’électricité dans les centres de données. Selon le dernier rapport de Deloitte sur les technologies, médias et télécommunications, la consommation énergétique de ces centres pourrait doubler d’ici 2030, atteignant 4% de la consommation mondiale d’énergie. Aux États-Unis, la consommation des centres de données pourrait atteindre 12%, menaçant ainsi de provoquer une véritable crise énergétique.


Perso de la semaine :Gabrielle Lavoie-Roy (ROMEO)


Femme inspirante :Caroline Barrette (Archipel)


Étoile montante :Constance Carrier (Les Prétentieux x Imago)