Si l’on regarde quelques années en arrière, on se demande souvent : « mais comment ils faisaient,
avant? », n’est-ce pas? Force est de constater que la technologie a complètement bouleversé notre quotidien et nos habitudes de consommation. Aujourd’hui, les écrans sont partout : télévision, ordinateur, portable, tablettes… Ça n’arrête pas! Cette évolution technologique s’accompagne aussi d’une plus grande disponibilité! C’est ça, Internet. Maintenant on peut rester connecté pratiquement en permanence et acheter ce que bon nous semble, simplement via le Web !
Des résultats
Quel que soit le pays occidental, les chiffres parlent d’eux-mêmes : partout, il y a des augmentations des dépenses faites en ligne, et ce, dans plusieurs secteurs d’activité. Le Québec ne déroge pas à la règle : la moitié des adultes québécois ont réalisé au moins un achat en ligne au cours de la dernière année. De plus, contrairement à une opinion très répandue, le profil du cyberacheteur ressemble à un homme entre 25 et 44 ans, qui a au moins un enfant au foyer. La mode serait le secteur le plus populaire du commerce en ligne, suivie par l’électronique. Le montant mensuel moyen des achats en ligne est en progression de 9,6 % au Québec et, d’après eMarketer, ce montant est en hausse de 17,4 % pour tout le Canada.
Selon le CEFRIO, on dénote malgré tout un léger recul pour ce qui en est des chiffres d’achats en ligne, toutes catégories confondues, avec 6,6 milliards de CAD$ pour l’an passé. Cette chute de 0,7 milliard, par rapport à 2013, s’explique surtout par la baisse des ventes dans les catégories du voyage et du transport.
Des ventes
Les chiffres, c’est bien beau, mais il n’y a rien de mieux que quelques exemples concrets, autant des exemples de petites entreprises locales, que d’énormes sociétés cotées en bourse! La semaine dernière, alors que le Cyberlundi battait son plein, Radio-Canada nous parlait d’une savonnerie artisanale « La fille de la mer », située aux Îles-de-la-Madeleine, qui, grâce au commerce électronique, développait une clientèle qui provient d’un peu partout dans le monde. Plutôt que de rester enfermée dans un cycle saisonnier, sa propriétaire a plutôt préféré miser sur les réseaux sociaux, où elle peut aisément faire la promotion de ses produits. Ainsi, avec l’aide d’une subvention de la SADC, qui a couvert 75 % des coûts du lancement de son site de vente en ligne, son chiffre d’affaires a eu une augmentation des plus probantes, ce qui l'a totalement satisfaite.
Pour ce qui en est des grandes entreprises, aussi bien au Québec qu’au Canada, certaines d'entre elles tirent leur épingle du jeu. Par exemple, dans le milieu du vêtement, il y a La Baie, Simons ou Aldo. Alors que, dans le secteur de l’électronique, les meilleurs sites de vente sont ceux de La Source et de Dell. Puis, au niveau du mobilier, la nouvelle entreprise montréalaise Meuble2go.com a lancé, l’été dernier, un portail de vente de meubles, lequel est exclusivement disponible en ligne. Il y a aussi Kanvass.ca, qui propose des répliques haut de gamme de meubles de grands designers. Pour les amoureux du plein air, Altitude Sports fait aussi son succès dans les ventes en ligne; des ventes qui positionnent d'ailleurs l’entreprise comme une véritable référence. Sans oublier, dans le même registre, Mountain Equipment Co-op, une entreprise qui valorise le développement durable, de même que l’engagement dans la communauté. Au niveau international, l’entreprise américaine ETSY s’inscrit quant à elle dans la tradition des foires d’artisanat, et ce, en mettant en relation des designers artisans du monde entier avec des acheteurs du monde entier.
Les points communs de tous ces sites de vente en ligne sont la simplicité de livraison – souvent gratuite –, une grande visibilité sur les réseaux sociaux, des modes de paiements sécurisés, des politiques d’échange et de retour, ainsi qu’un service à la clientèle efficace et dévoué.
Pratiques, sûrs, économiques, fiables… Les adjectifs qui qualifient les achats en ligne sont vraiment positifs et on ne peut souhaiter qu’une chose : que cette évolution se prolonge et que les données recueillies soient utilisées intelligemment, et ce, afin de maximiser la relation client!