Que ce soit dans le cadre de votre travail ou de votre implication bénévole personnelle, vous avez probablement une cause à cœur et vous souhaitez qu’elle soit vue, lue et entendue par une majorité. Surtout, vous voulez qu’elle se démarque des (nombreuses) autres causes. Comment s’assurer que des gens s’intéressent à votre cause, qu’ils l’appuient, qu’ils la défendent à vos côtés et, ultimement, qu’ils en deviennent des ambassadeurs?

Plusieurs avenues s’offrent à vous pour y arriver. Certes, vous pouvez déployer des efforts et investir d’importantes sommes en promotion et publicité, ou tout simplement miser sur le bouche-à-oreille au sein de votre réseau. Mais cela ne suffira pas. Du côté des professionnels en relations publiques, la meilleure façon d’y arriver est d’adopter une approche de fond visant à sensibiliser ses publics cibles à sa cause. Pour la simple et bonne raison qu’il sera très difficile de recruter des alliés qui endosseront votre cause ou votre projet si la compréhension du besoin et de votre demande (c.-à-d. le «call to action») demeure floue.

Maintenant, quelle est la meilleure façon de communiquer lorsque le but est de sensibiliser? En résumé, il s’agit de présenter des faits – évitez cependant les listes exhaustives et infinies de points argumentaires. Vous devez livrer vos messages de sorte que vous donnerez la chance à vos publics cibles d’expérimenter le bien-fondé de votre cause. Pour ce faire, la meilleure façon est que votre ou vos porte-parole s’expriment à travers des témoignages. C’est pourquoi le choix de vos ou de votre porte-parole est primordial. Celui-ci devra être tant convaincu que convainquant.

Afin de faire vivre ces témoignages, les multiples fonctions que vous offre la communication numérique à travers les réseaux et médias sociaux (Facebook, Twitter, YouTube et Instagram parmi les plus connus et les plus utilisés) s’avèrent efficaces et appropriées pour entrer en contact avec vos publics cibles et les engager. Ce sont des voies de communication simples, directes et modulables. Il est donc suggéré de déployer des tactiques de fond sur le terrain virtuel du web et d’y voir se manifester des initiatives émergentes d’influenceurs naturels qui auront été touchés par votre cause – une manière de faire «bottom-up» comme diraient d’autres. Ce sont à vos porte-parole de véhiculer les messages qui résonneront le plus. De plus, la mesure de vos performances numériques permet une interaction ou des ajustements en temps réel, si nécessaire.

En résumé, une campagne de notoriété, ce à quoi on associe souvent notre champ de pratique en relations publiques, c’est aussi et avant tout une campagne de sensibilisation et d’information liée à une cause ou un projet. Tout comme les entreprises qui cherchent à positionner leur marque et faire en sorte qu’elle soit connue et appréciée du plus grand nombre, les causes peuvent aussi utiliser tous les outils à leur disposition pour y arriver. Vous parviendrez à mobiliser et engager vos publics une fois que vous les aurez sensibilisés.

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Un texte d’Andréan Gagné, directrice, Communications d’entreprise chez Cohn & Wolfe | Montréal, en collaboration avec Olivier Gagnon, chargé de projets chez Cohn & Wolfe | Montréal.