Une entrevue réussie ne se mesure pas seulement au sourire du·de la recruteur·euse, ni aux hochements de tête encourageants. Elle se poursuit dans les heures et les jours qui suivent, dans ces petites actions invisibles qui, bien orchestrées, peuvent faire basculer une candidature du peut-être au oui. Le suivi après une entrevue n’est pas une formalité ; c’est un outil stratégique, une prolongation de votre impression, une dernière poignée de main qui reste en tête.
Le bon moment, le bon ton
Le suivi commence idéalement dans les 24 à 48 heures suivant la rencontre. Trop tôt et on semble nerveux, trop tard et on est déjà oublié. Un courriel de remerciement simple, clair et humain suffit. On y exprime sa gratitude pour le temps accordé, on rappelle un ou deux éléments clés discutés, et surtout, on réaffirme son intérêt pour le poste. Pas besoin d’un roman : l’élégance est dans la concision.
Personnaliser plutôt que copier-coller
Le pire ennemi du bon suivi ? Le modèle générique envoyé à tout le monde. Le·la recruteur·euse le verra et le sentira. Mentionnez une question abordée durant l’entrevue, un projet évoqué, une phrase qui vous a marqué. Ce détail fait toute la différence : il prouve que vous étiez présent·e, engagé·e et que vous vous projetez déjà dans l’équipe.
Relancer avec tact
Si aucun retour n’arrive après le délai annoncé (ou après deux semaines, si rien n’a été précisé), une relance courtoise est non seulement acceptable, mais souhaitable. Elle montre votre sérieux et votre intérêt réel. On évite toutefois le ton insistant : le suivi doit ouvrir la conversation, pas mettre de pression. Une relance, maximum deux.
Pourquoi le suivi compte autant
Dans un marché où les candidat·es se ressemblent souvent sur papier, la différence se fait dans l’humain. Le suivi est votre dernier moment pour marquer l’esprit, pour rappeler non seulement vos compétences, mais votre professionnalisme, votre rigueur, votre sens des relations. On ne cherche pas seulement un CV : on cherche un·e collaborateur·trice.