On dit souvent qu’on n’a qu’une seule chance de faire bonne impression. En agence, c’est encore plus vrai. Nouvel·le employé·e, nouveau coup de foudre potentiel : tout se joue dans les premiers jours. Si l’onboarding est bâclé, la lune de miel risque d’être courte. Mais s’il est réussi, il peut devenir l’acte fondateur d’une relation solide, stimulante et surtout durable.
Les agences sont expertes en branding, storytelling, émotions. Pourtant, trop souvent, lorsqu’un employé arrive, c’est la table de travail qui raconte l’histoire : laptop encore sous plastique, checklist administrative, équipe en meeting, personne ne sait vraiment quand il faut l’intégrer.
L’onboarding n’est pas un formulaire à signer : c’est un rite d’entrée, un moment de reconnaissance. Pour un·e nouvel·le employé·e, les premiers jours sont comme une bande-annonce du film à venir. On veut de la vision, de la chaleur, des personnages, un rôle dans l’action. On veut sentir qu’on a été choisi et désiré.
La séduction se planifie
Un bon onboarding commence avant le jour 1. Un message personnalisé, un courriel d’accueil signé par l’équipe, un premier lunch réservé, un document clair sur les attentes. Ce n’est pas du luxe : c’est de l’investissement humain.
Le jour même, l’accueil doit être un événement, pas un hasard logistique. Visite guidée, présentation des projets phares, rencontre des collègues clés… et pourquoi pas un petit territoire créatif à s’approprier dès la première semaine ? Les créatif·ves aiment avoir leur espace, leurs outils, leur marge de manœuvre.
La séduction doit durer
L’erreur commune ? Croire que l’onboarding se termine après la prise de photo pour l’intranet et l’ajout au Slack. En réalité, les premières semaines sont déterminantes pour l’engagement à long terme. Un suivi régulier, des objectifs clairs, un parrain ou une marraine interne, des feedbacks courts mais fréquents : voilà comment une agence passe du statut employeur au statut partenaire de succès.
Et si l’onboarding devenait un avantage compétitif?
Dans une industrie où les talents se chassent plus vite qu’ils ne se remplacent, un onboarding soigné vaut mille affichages d’emploi. Séduire n’est pas un geste ponctuel, c’est une stratégie de fidélisation.
Parce qu’au bout du compte, on ne veut pas seulement recruter. On veut donner envie de rester.