Le rédacteur web n’est pas qu’un créatif. Loin de là même. Oui, il y a une démarche créative qui s’effectue lorsque l’on rédige, mais nous devons voir plus loin. Tous ceux qui s’y connaissent un peu vous le diront; un bon rédacteur détient des pratiques d’affaires qui l’aident à bien réaliser son travail.

La rédaction Web est un investissement; elle doit rapporter

Les clients ont de grandes attentes lorsqu’ils investissent dans le numérique. Et la rédaction, bien sûr, en fait partie. Je dirais même que le rédacteur a une pression supplémentaire, car souvent, le client a pour réflexe de s’approprier cette part du mandat.

Toutefois, lorsqu’il désire déléguer cette portion du travail, ceci doit être payant pour lui. Le rédacteur doit apporter une valeur ajoutée et démontrer qu’il est mesure, comme les autres membres de l’équipe Web d’ailleurs, de faire progresser sa marque sur le Web.

Le rédacteur Web doit s’intéresser aux processus d’affaires de ses clients

En rédaction, s’il y a un atout que l’on doit posséder, c’est la curiosité. Nous devons aimer lire et comprendre comment fonctionner les différents environnements qui nous entourent. C’est pourquoi nous posons autant de questions lors des brainstorms!

Or, quand il est question de rédaction (et non d’écriture littéraire), il est important de garder en tête que nous le faisons dans le but d’accompagner une compagnie. Il faut donc aller au-delà de «bien dire les choses». Il faut les comprendre. Rappelons-nous bien que le rédacteur écrit très rarement pour lui-même, mais pour ses clients. Il doit donc s’insérer aux moindres détails de leurs organisations pour être à même de bien les vendre sur le Web.

La rédaction web et le web analytique sont de plus en plus connexes

Plus le domaine évolue, plus la rédaction Web devient une pratique calculée et même mesurée. Que ce soit sur les médias sociaux, sur les sites Web, dans les infolettres, etc. Personnellement, c’est loin de me décevoir.

Je ne dis pas que le rédacteur Web se doit d’être un expert en analytique, mais il doit avoir un intérêt pour les résultats qui lui sont fournis par ce spécialiste. Après tout, l’une des premières étapes du processus de rédaction consiste à analyser les chiffres que l’organisation peut fournir. Je pense ici aux statistiques sur le trafic du site Web, au taux de téléchargement des documents (s’il y en a), au nombre de clics sur les bannières Web, aux interactions relevées dans les médias sociaux, etc.

Le web fait-il perdre au rédacteur ses talents d’auteurs?

Personnellement, je ne pense pas. D’abord, disons ceci; le rédacteur n’est pas un auteur. Il rédige pour le compte d’autres individus et/ou organisations qui requièrent son expertise «rédactionnelle». Comme je le disais plus haut, il n’est pas question de rédiger pour soi-même, mais de le faire pour les autres.

Je crois personnellement que la pratique de la rédaction évolue, tout simplement. Le Web permet de fantastiques possibilités (notamment de mesurer plus rapidement et efficacement). De plus en plus, les gens le considèrent comme un outil d’affaires incontournable.

Mais selon moi, le bon rédacteur Web saura proposer une créativité qui saura s’inscrire dans un processus d’affaires.