Le BEC soutient tous les professionnel·les de l’industrie des communications-marketing avec des services essentiels tels qu’un fonds de solidarité, des conseils liés à la carrière, la certification de Premiers Soins en Santé mentale, et plus encore. Dans nos chroniques, découvrez des sujets inspirants et porteurs de sens pour notre cause. Un petit clin d’œil mieux-être quoi !

* Ce texte n’est pas écrit pas un·e professionnel·le de la santé. Il sert plutôt de réflexion sur la consommation de substances. *

Le Sober living
Sobriété, nom féminin: Comportement de quelqu’un·e qui est sobre. Qualité de quelqu’un·e qui se comporte avec retenue. Qualité de ce qui se caractérise par une absence d’ornements superflus. (larousse.fr)

Si on se fie à cette définition, le sober living peut avoir l’air un peu plate, ou du moins, très tranquille. C’est malgré tout un choix qui monte en popularité et qui pique la curiosité de plusieurs. Certain·es sont curieux·ses de l’essayer pour leur santé, d’autres par manque d’intérêt pour l’alcool (ou autres substances) ou au contraire, parce que leur intérêt pour les substances est trop grand ! Peu importe les raisons, peu importe la démarche, il y a de la place pour tout le monde.

Dans notre belle industrie, la consommation d’alcool, ou d’autres substances peut occuper une grande place. Les 5 à tard, les événements de l’industrie, une célébration à la suite de la signature d’un nouveau client ou d’un nouveau contrat, on a besoin de décompresser après un gros deadline, toutes autres raisons qui ne sont pas en lien avec votre vie professionnelle, certains bureaux ont même un fut de bière directement dans leur cuisine ou salle d’employé·es. Toutes les raisons sont bonnes pour prendre un verre, ou 10 ! On est des gens de party, et c’est très bien comme ça.

Être sobre, ou sober curious, ça ne veut pas dire d’arrêter tout ça. Je suis la preuve vivante (et loin d’être la seule) que c’est possible de garder ces habitudes festives tout en réduisant ou en arrêtant la consommation de substances — et ces moments ne sont pas moins l’fun, au contraire.

Katherine Caisse-Roy travaille dans l’industrie depuis presque 10 ans et voit une certaine évolution. « La sobriété et la consommation consciente ont définitivement la cote ! » dit-elle. Sobre depuis maintenant 4 ans, elle a vu une énorme différence dans sa concentration et sa motivation au travail. Cette décision lui a aussi permis de faire des choix plus éclairés au niveau professionnel, mais aussi et surtout, d’être plus présente et efficace au travail, car plus jamais en lendemain de veille.

Décider de changer ses habitudes de consommation, ce n’est pas toujours facile. On peut parfois se sentir un peu comme un extraterrestre et notre vie sociale peut changer. C’est dans cette optique que Katherine a co-fondé le Sober Club, « une communauté qui est là pour recover out loud, briser les stigmas autour de la sobriété et surtout, s’entraider dans nos rétablissements respectifs. Le club répond à ce besoin de connexion avec d’autres personnes vivant des réalités similaires. On fait des activités, on crée nos propres 5 à 7, on partage nos découvertes sans alcool et on s’encourage ! On est toujours à un message sur Discord de calmer les esprits nerveux qui voient venir avec appréhension leur prochain get together entre collègues ! » Comme quoi la sobriété peut très bien rimer avec festivités !

Marilou, fondatrice et copropriétaire d’Apéro à Zéro, jase sobriété et habitudes de consommation à tous les jours, que ce soit avec des client·es qui viennent la voir à sa boutique ou dans des événements où elle fait déguster ou sert des produits non alcoolisés. Le sober living, « je crois que c’est plus qu’une tendance, c’est un mouvement qui s’installe. Avec les nouvelles recommandations du gouvernement, les recherches scientifiques et la pandémie, plusieurs veulent diminuer leur consommation d’alcool pour un mode de vie plus sain. On commence aussi à s’éloigner de l’idée que le sans alcool est seulement pour les personnes enceintes. Les gens sont aussi à la recherche d’alternatives de qualités, sans pour autant s’identifier à un mode de vie sobre ».

Des produits garantis sans lendemain de veille
Et les produits sans alcool, parlons-en ! On a tous déjà essayé ce vin sans alcool acheté à l’épicerie et été plus que déçue par son goût de jus de raison très ordinaire. Ces produits existent encore, mais « l’offre de produits non alcoolisés explose depuis quelques années, et ce, partout autour de la planète, plus par choix que simplement par tendance, alors que les autorités de santé internationale tentent de sensibiliser la population aux effets de l’alcool. C’est dans cet esprit d’équilibre et de sensibilisation que NOA se positionne : « éduquer sur la créativité et le plaisir de développer et de consommer une nouvelle génération de breuvages complexes et fabriqués sur mesure pour les rencontres sociales » (Philippe Castonguay, chargé des opérations et développement des affaires chez Drink NOA & Monsieur Cocktail).

De nouveaux produits intéressants, il y en a, et de nouvelles réactions face à la nouvelle offre, il y en a tout autant ! «Ce qu’on entend le plus souvent, c’est que les gens sont impressionnés que les mocktails soient autant goûteux et complexes» (Marilou). Si vous pouviez boire quelque chose d’aussi bon ou de similaire à un produit alcoolisé, mais sans les effets de l’alcool, que choisiriez-vous ? Échangeriez-vous vos lendemains de veille pour des matins plus doux ? Selon Marilou, si les gens savaient que les produits et cocktails sans alcool pouvaient être aussi bons, ils·elles opteraient plus souvent pour la version sans alcool. «D’où l’importance d’avoir des endroits comme Apéro à zéro qui se consacre exclusivement au sans alcool et qui a comme mission de montrer qu’un style de vie sans alcool peut être tout autant festif !» 

La morale de l’histoire, c’est qu’il faut revoir un peu sa perspective. Mon 2 cents de personne qui a pris la décision d’arrêter de boire, c’est simplement de se poser des petites questions. Pourquoi je consomme? Est-ce que c’est une habitude ou un besoin? Ou encore, se demander comment ça se passe quand on a terminé notre premier verre. Est-ce qu’on a de la difficulté à s’arrêter, ou on peut en rester là?

Quelles que soient vos réponses à ces questions, n’hésitez pas à poser des questions à des professionnel·les ou à ouvrir la discussion avec des gens de confiance qui vous entourent.

Dans tes mots, quelle est ta définition du bien-être?

Le bien-être est une sorte d’équilibre — ou plutôt une impression d’équilibre. Pour moi, elle passe entre autres par la sobriété. Parce que ça m’aide à garder mes idées claires, que mon sommeil est meilleur, parce que ma concentration s’est beaucoup améliorée, mais surtout parce que ça m’a amené à faire beaucoup de travail sur moi et de changements positifs dans ma vie. Plutôt que de boire mes émotions ou mes problèmes, je m’en occupe, ou du moins j’essaie!

Image 1
Pour en savoir plus sur Catherine Pépin, l’autrice de cet article, consultez son profil LinkedInPour toutes demandes d’information générale ou pour collaborer sur une prochaine chronique, écrivez-nous à [email protected].

Pour être accompagné·e selon vos réalités, sur le plan personnel ou professionnel, le BEC est là pour vous : [email protected] | Pour nous aider à soutenir la mission du BEC et le bien-être de notre industrie, faites un don.