La crise climatique dépasse largement les considérations de bien paraître des organisations
Alors que la tempête tropicale Idalia se profile sur le golfe du Mexique, avec le potentiel de se transformer en ouragan et de frapper le sud des États-Unis, le sentiment d’urgence climatique n’a jamais été aussi palpable. Cette menace imminente s’ajoute à une série de catastrophes climatiques, comme les incendies en Amérique du Nord et en Grèce, et les vagues de chaleur en Méditerranée, qui prouvent que la crise climatique est une réalité incontournable. Ces événements ne sont plus des anomalies; ils ont un impact direct et considérable sur les bilans financiers des organisations.

Le changement climatique n’est plus simplement un chapitre dans un rapport annuel de durabilité; il est désormais un indicateur clé de performance qui affecte sérieusement la rentabilité et la pérennité des entreprises. Selon des études telles que celle du National Bureau of Economic Research, une hausse d’un degré Celsius dans les températures mondiales pourrait réduire les taux de croissance économique de 1,1%. Dès lors, ce n’est plus uniquement un enjeu environnemental, mais une réalité économique et sociale qui exige une action immédiate. Le greenwashing n’est plus une option viable; les organisations doivent sérieusement intégrer ces nouveaux risques dans leur planification financière et opérationnelle pour éviter des perturbations majeures, voire leur propre obsolescence.

Risques légaux: le prochain fardeau financier?
L’inaction face au changement climatique s’est muée en un risque juridique croissant pour les entreprises, amplifiant potentiellement la tentation du greenwashing. Prenons l’exemple de BP Petroleum, qui a longtemps mis en avant ses investissements dans les énergies renouvelables tout en continuant à exploiter massivement des combustibles fossiles. Suite à une action en justice soutenue par des activistes environnementaux et des investisseurs, elle a été condamnée pour non-divulgation de ses véritables impacts climatiques et pour avoir trompé les parties prenantes. Le jugement a entraîné des sanctions financières sévères et une chute significative de sa valeur boursière.1 Ce cas illustre que le greenwashing, autrefois un risque principalement réputationnel, est devenu un enjeu légal majeur. Les entreprises doivent donc s’éloigner de cette pratique non seulement pour préserver leur image, mais également pour éviter des retombées juridiques potentiellement désastreuses.

L’organisation: au-delà du produit et du service
Nous le savons, l’identité d’une organisation transcende désormais son offre de produits ou services pour englober sa responsabilité environnementale. Ce n’est plus simplement ce que vous vendez qui compte, mais comment et pourquoi vous opérez de la manière dont vous le faites.

73% des personnes à travers le monde pensaient que les entreprises peuvent à la fois augmenter leurs profits et améliorer les conditions économiques et sociales dans les communautés où elles opèrent.2

Ce changement de perception impose une refonte stratégique, affectant tout, du marketing à la R&D. Les critères ESG et RSE sont devenus des éléments clés qui influencent la compétitivité sur le marché. Le greenwashing, en plus d’être contraire à l’éthique, est risqué. Dans un monde où la «cancel culture» est omniprésente, négliger les attentes environnementales peut non seulement réduire la part de marché mais aussi dévaloriser l’ensemble de l’entreprise.

La nécessité des partenariats stratégiques
Le risque de greenwashing est élevé si les entreprises optent pour des changements superficiels en matière de durabilité, alors qu’un marché de 12 milliards de dollars s’offre aux entreprises vraiment engagées. Pour capitaliser sur cette opportunité, un changement systémique est essentiel, nécessitant des partenariats stratégiques bien plus profonds que le simple partage de bonnes pratiques. Ces collaborations permettent non seulement d’amplifier l’impact environnemental, mais également de minimiser les risques associés à des actions isolées. En somme, dans un contexte de crise environnementale, diversifier ses stratégies de durabilité n’est pas seulement sage, c’est crucial.

Le pouvoir de l’impact authentique: au-delà des mots creux
Dans un monde où le terme «impact» est omniprésent dans la communication d’entreprise, il devient crucial de différencier le discours superficiel du véritable engagement. Chez dada, notre raison d’être est de permettre aux organisations d’engendrer un impact authentique. Le greenwashing, au-delà de tromper le public, peut également nuire gravement à la réputation et à la viabilité à long terme des entreprises.

Notre mission est donc double: vous aider à transformer vos paroles en actes tangibles et à communiquer ces actes de manière significative. C’est d’autant plus crucial dans le contexte actuel de crise environnementale, où l’inaction n’est plus une option. Les feux de forêt, les températures en hausse et les écosystèmes en péril nous rappellent que le temps des belles paroles est révolu.

Si vous cherchez à aller au-delà du simple discours et à engager votre organisation dans une voie réellement durable, nous sommes là pour faciliter cette transition cruciale. Car un véritable impact découle d’un engagement sincère et d’un investissement concret, bien au-delà des mots.

dada

1- https://www.forbes.com/sites/scottcarpenter/2020/08/04/bps-new-renewables-push-redolent-of-abandoned-beyond-petroleum-rebrand/?sh=7d39a0471ceb
2- Edelman Trust Barometer, 2021