Le bec a décidé de s’ouvrir le bec et de mettre son grain de sel sur certains sujets autant d’actualité que du quotidien, dans le but de vous faire rire, réfléchir, réagir, ou autres choses en ir. Bienvenue au troisième papier!

Ça fait maintenant 8 ans que j’évolue avec le bec. Tant d’années que j’analyse notre industrie, nos forces, nos faiblesses, nos besoins… et notre budget! Lorsqu’il est question de finance, mon rôle m’a amené à réaliser à quel point un grand bassin de gens vit de paye en paye. Heureusement, le bec est un bon filet de sécurité, mais la meilleure sécurité demeure l’éducation. Dans une ère pré-Covid, les appels pour des demandes d’aide financière étaient chose commune. Sans aucun jugement, car chaque situation est unique, je demeurais toujours surprise de la rapidité avec laquelle les appels entraient suite à une perte d’emploi. C’est toujours à ce moment que la petite voix de ma mère revenait me hanter… retour dans le temps…

Mon lien avec l’épargne remonte à l’école primaire. Vous avez peut-être connu vous aussi la petite caisse scolaire, cette petite enveloppe brune hebdomadaire qui permettait de déposer 0,25$ à la fois en espérant comptabiliser un magot notable à la fin de nos études. C’était quand même vraiment excitant de déposer nos sous avec notre petit livret chaque semaine. Je remplissais avec soins la partie détachable de papier carbone afin de la glisser avec mon trésor. À chaque fois que je recevais de l’argent (anniversaire, Noël, beau bulletin, toutes autres réponses connexes) j’avais l’obligation de diviser la somme afin d’en déposer la moitié dans mon compte épargne et je pouvais savourer l’achat d’un jouet avec l’autre moitié. Je ne m’y suis jamais opposée, car je n’ai rien connu d’autre.

L’histoire se poursuit l’année de mes 16 ans lorsque je déniche mon premier emploi à temps partiel dans une pharmacie bien connue. Un salaire horaire de 7,10$ serait dorénavant déposé dans mon compte en banque… Mais pas à 100%. Parce que maman a une autre stratégie en tête. Voyant mon amour pour les voyages grandir, elle me suggère d’ouvrir un 2e compte-chèques pour mes dépenses d’adolescentes, mais de conserver un dépôt bimensuel de 40$ dans mon compte épargne (oui, le même que la petite caisse). Faites le calcul qu’à 7,10$ de l’heure pour une moyenne de 15 à 20 heures/semaine, j’étais loin de faire une fortune. Si seulement les conseils de maman s’arrêtaient là. En plus de cette épargne, je devais ouvrir mon premier REER, il n’est jamais trop tôt pour penser à sa retraite de ce qu’on dit! Est-ce que j’étais enchantée à l’idée? Pas vraiment. Est-ce qu’une paire de jeans à 100$ chez Guess me semblait plus essentielle: définitivement. Mais avec mes yeux d’adulte aujourd’hui, je vois bien que j’ai pu réaliser, à 20 ans, un premier voyage en sac à dos entièrement financé par mon compte épargne à coup de 50 % de cadeaux et de montants prélevé à même ma paye. Que dire de ma capacité d’achat lorsqu’il est venu le temps d’acquérir ma première propriété. Avoir une hypothèque c’est stressant, avoir une hypothèque seule, c’est anxiogène. Mais de savoir que vous avez la capacité de gérer vos finances et d’y arriver, c’est magique!

Vous vous doutez sûrement que l’éducation que j’ai reçue sur la valeur des choses et sur la priorité d’achat va bien au-delà de ces exemples. Aujourd’hui, je ne peux qu’être reconnaissante envers mes parents de m’avoir outillé. Je reconnais ma chance et je suis consciente que nous n’avons pas tous eu une Chantal pour nous gérer le portefeuille. C’est pourquoi le bec est là pour vous donner les outils nécessaires à la planification d’un budget, de l’accompagnement dans vos investissements et des ressources fiables et indépendantes pour vos questions financières. Ça vous demandera un peu plus de volonté, car maman ne le fera pas à votre place, mais j’espère qu’un jour vous parlerez du bec comme je parle de ma mère dans cette chronique!

P.S. Suite à une recherche sur la toile, j’ai découvert que la petite caisse scolaire existe encore dans certaines commissions scolaires. Si vous avez des enfants d’âge scolaire, je vous invite à vous inspirer de Chantal et de sa méthode de 50%.

Le bec a décidé de s’ouvrir le bec et de mettre son grain de sel sur certains sujets autant d’actualité que du quotidien, dans le but de vous faire rire, réfléchir, réagir, ou autres choses en ir. Merci d’avoir lu ce troisième papier!

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