Force est d’admettre que les professionnel·les en relations publiques se retrouvent fréquemment en première ligne des changements que connaît la société. La capacité d’adaptation et d’innovation dont nous devons faire preuve est notable. En ces temps de mouvances, portons un regard neuf sur nos stratégies et posons-nous la question: sont-elles alignées avec les tendances et les revendications du temps?

Notre responsabilité n’est pas seulement de répondre aux besoins spécifiques des organisations avec qui nous travaillons, mais aussi de savoir comment s’adresser à leurs publics changeants, en toute transparence et authenticité, d’où la nécessité d’avoir une bonne compréhension des divers profils des communautés.

C’est notre mantra: il est essentiel de connaître nos publics. Dans une ère où ce public est de plus en plus fragmenté, il devient difficile d’élaborer des stratégies que nous appellerons «homogènes». Pour atteindre cette authenticité, qui est avant tout recherchée par nos publics, il faut communiquer des messages adaptés par les canaux de communication appropriés.

Autrement dit, nous devons tenir compte des références culturelles, générationnelles, et, pourquoi pas, communautaires qui les définissent et pas seulement de grandes cases dans lesquelles nous avons l’habitude de les placer. Entendons-nous ! Le choix de vocabulaire dépend du groupe auquel on s’adresse et nous ne pouvons pas rejoindre deux groupes qui se distinguent clairement par leur culture (au sens large) par les mêmes médias. De même qu’avec la multiplication des sources médiatiques, nous constatons que nos publics n’utilisent pas tous le même espace médiatique. Par conséquent, c’est cette diversité qui devrait nous encourager à viser une meilleure recherche et compréhension de nos publics.

Pour préciser, la diversité dont il est question ici est celle qui concerne les caractéristiques qui différencient un groupe d’individus d’un autre, non seulement l’âge ou la nationalité, mais aussi les handicaps ou la diversité corporelle. Une diversité qu’on gagne à inclure dans nos réflexions stratégiques. Cet aspect pourrait très bien diriger nos choix de porte-parole de partenariats, etc. Inclure une vision plus diverse et particulière de nos publics dans nos choix de communication nous donne l’opportunité de nous rapprocher de leur réalité. Cela nous permet d’élaborer le bon message, de le transmettre de la bonne manière et par le bon canal, favorisant ainsi la création de campagnes plus inclusives.

Pour reprendre les mots de notre équipe, le succès appartient à ceux qui sortent des sentiers battus et font preuve d’audace et de créativité. Cette audace et cette créativité, nous les retrouvons dans les myriades de visages que nous côtoyons chaque jour à travers nos activités personnelles et professionnelles. Et ce sont ces visages qui colorent nos communications, c’est cette diversité !

diversite

Christella Massimo, PRP, est coordonnatrice principale chez Massy Forget Langlois relations publiques, une agence membre A+ de l’Alliance des cabinets de relations publiques du Québec.