Alors que je parlais récemment de la banalité des publicités radiophoniques, voilà qu’il y en a une qui sort du lot. Enfin, on comprend la force de la radio et ce qu’elle implique comme environnement; cela peut sembler une évidence, mais l’absence de visuel ouvre tout grande la porte de l’ouïe. Et la publicité en cours de Fenplast illustre bien cela.
De manière très simple mais non simpliste, une voix fait état de toutes sortes de situations courantes mais dont la dernière syllabe du mot est escamotée parce que l’on ferme la fenêtre au même moment. Superbe. Par exemple, «le voisin qui passe la ton» «Les enfants qui crient dans la». Et il y a plusieurs de ces situations du quotidien. De la sorte, on n’a pas besoin de dire que les fenêtres Fenplast isolent bien du bruit, on le dit de façon originale. Voilà une approche que je fais remarquer à mes étudiants: l’importance de l’observation et de la construction des textes de façon adéquate et pertinente.
La publicité télé fait elle la démonstration. On ferme la porte patio parce qu’il tombe des clous, littéralement. Quelqu’un arrive et se heurte à la porte fermée. Il hurle pour qu’on lui ouvre, en vain. Il s’agit donc du même concept mais celui-ci parfaitement mis en scène pour la télévision. Il ne s’agit peut-être pas d’une campagne qui gagnera des prix à Cannes, mais elle fait la démonstration, intelligemment, d’une caractéristique du produit. Et ce, dans la maîtrise de deux médias traditionnels. Simple et efficace.