C’est bien plus qu’un Bon coup médiatique qu’a réalisé l’organisation du Tournoi international Pee-Wee de Québec. C’est rien de moins qu’un geste humanitaire !

Cette image des joueurs des mini Bruins de Boston et de l’équipe d’Ukraine, enlacés avant même le début du match du samedi 11 février au Centre Vidéotron, nous ramène à une évidence :

La raison d’être d’un événement, c’est de faire vivre des émotions. Et, au tournoi Pee-Wee de Québec, il y en a eu !

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De purs étrangers qui ne parlent pas la même langue. Et pourtant…
Source du visuel : TVA

Planifier et… se retourner sur un 10 cents !
L’organisation du Tournoi Pee-Wee de Québec s’appuie sur un savoir-faire qui est reconnu depuis longtemps. Toute son équipe se réfère sans doute à un « livre de recettes » qui décrit tout ce qui doit être fait et comment, ce qui ne doit pas l’être, etc.

Évidemment, parmi toutes les situations possibles, rien n’indiquait qu’un jour, une équipe de jeunes venus d’un pays en guerre viendrait jouer… C’est à l’initiative de Sean Bérubé que ce conte de fées est survenu.

Hockey 2

Voici le résumé de ce conte de fées ! Selon Mesure Média, ce reportage a généré un score de performance de 130 % sur 200 % au bénéfice de la marque « Tournoi Pee-Wee ».
Source du visuel : RDS

Pour réussir un événement, il faut tout prévoir. Tout ! Et aussi, être capable de s’ajuster rapidement à… ce qui n’a pas pu l’être !

S’ajuster. C’est LE mot clé dans toute organisation. Et, c’est ce qu’a dû faire l’organisation du Tournoi Pee-Wee tout au long de cette édition — et notamment en ce qui a trait à l’équipe formée de joueurs originaires de l’Ukraine.

À propos du premier match à Québec, le journaliste Jean Carrier, du quotidien Le Soleil, écrivait : « Avant de commencer la partie, la direction du tournoi a eu un éclair de génie en réunissant les deux équipes autour du cercle des mises en jeu central pour écouter les hymnes nationaux de leurs pays respectifs. Observer de jeunes joueurs américains se serrer les coudes en compagnie de joueurs ukrainiens restera un moment fort de cette édition 2023 du Tournoi Pee-Wee ».

Qui oubliera ce moment magique ?

Peut-on réinventer un événement ?
L’organisation du Tournoi international de hockey Pee-Wee de Québec vient de faire la démonstration qu’il est possible de réinventer un « vieil événement ».

Pensons-y… Cet événement a été créé par un groupe de bénévoles à la fin des années 50 ! Maurice Duplessis dirigeait encore le Québec, la Révolution tranquille se pointait tout juste le nez, et le Colisée de Québec était du dernier cri.

Après s’être relevé d’une année d’absence en 2021 et avoir décalé de quelques mois l’édition suivante pour « vous savez quoi », la 63e édition du tournoi a été un événement digne de 2023.

Un simple coup d’œil sur le site démontre que cet événement est de son époque. L’une des preuves ? C’est la photo d’une fille qui nous accueille ! Et, à travers les Carey Price, Denis Savard et Pierre Turgeon qui ont été invités pour rencontrer le public, il y a aussi eu Caroline Ouellette et Kim St-Pierre !

Il n’y a pas 56 façons de réinventer un événement. Une seule a fait ses preuves : il faut « lire » la société qui évolue tous les jours.

Combien ?

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Deux des moments forts de la visite de l’équipe d’Ukraine ont fait exploser la couverture médiatique.
Source du visuel : Cision

Plus de 2000 mentions à propos de l’équipe d’Ukraine. Considérant la sensibilité du peuple québécois, faut-il s’en surprendre ?

 

Hockey 4

Selon Mesure Média, le gain de réputation de cette une du Journal de Québec, le 12 février, est de 25 610 $ au bénéfice du Tournoi Pee-Wee.
Source du visuel : Journal de Québec

À retenir :

  • « Lire » une société qui évolue, c’est essentiel !
  • Peu importe le rayonnement d’un événement dans les médias sociaux et traditionnels, il sera riche de données quantitatives et qualitatives à mesurer.