Mine de rien, j’ai 13 ans d’expérience dans mon baluchon en recrutement, plus précisément en technologie de l’information. Au Grenier recrutement, je réparti mon temps entre le coaching, la mise en place de nouvelles stratégies de recrutement et d’outils. 40-60, je dirais.

Le mentorat, je l’ai à cœur. Tellement à cœur que j’en ai parlé ici. Parce qu’il s’agit d’une passation de connaissances. J’ai été coachée, on m’a appris les rudiments du métier, et, à mon tour, j’apprends aux autres. Lorsque je travaillais chez Ekosystem, j’ai eu l’occasion de faire du mentorat aussi. Vous dire la fierté que j’ai d’avoir vu ces jeunes humains évoluer dans leur poste ! Certain·es ont changé d’entreprises depuis — c’est correct, et tout à fait normal. J’étais non seulement fière d’eux·elles, mais de moi aussi, d’avoir pu contribuer, ne serait-ce qu’un peu, à ce qu’ils·elles prennent confiance et recrutent de manière efficace, tout en mettant leur touche personnelle. Qu’on soit mentoré·es ou mentors, tout le monde y gagne ! C’est hyper valorisant de faire du mentorat, puisqu’on aide à remplir des boîtes à outils professionnelles. «Giving is caring», comme on dit en anglais! 

J’ai toujours été en ressources humaines. J’aime presque tout ;) À partir de la préparation, la chasse, le contact avec les gens, jaser avec le monde, jusqu’à faire des entrevues officielles et sans oublier tout ce qui concerne le bonheur des gens après leur embauche. Je suis arrivée un peu par hasard dans le monde des TI. Je vous le dis, j’ai tout appris à partir de rien (et d’un peu d’aide, ok je l’avoue ). Un jour, un développeur m’a dit que Google allait être mon ami. Même les codeur·euses doivent parfois s’appuyer sur Google… Alors je me suis dit que j’allais apprendre la terminologie. Pour chasser le sentiment d’imposteure, oui, mais aussi pour pouvoir chasser comme il faut. On ne part pas à la chasse si on ne connaît pas le jargon du milieu ! Framework, front-end, back-end, DevOps,… Les « dév » reçoivent en moyenne 35 messages de sollicitation par jour ! Ce n’est pas rien. Pour sortir du lot, il faut sortir de l’ordinaire et attirer leur regard. Un développeur m’a déjà dit qu’il s’était fait approcher pour un poste qui utilisait une technologie que lui-même n’utilisait même pas ! Faut dire que le recruteur n’avait pas fait ses recherches, ou n’avait pas pris le temps d’étudier son profil… Mauvaise chasse.   

Quand j’ai travaillé dans une entreprise de logiciels, ça m’a permis de voir l’essence et la nécessité de chacun des rôles. Si on veut recruter efficacement des candidat·es, il faut être à l’écoute et porter intérêt à leur carrière. Pour les « dév », la rétroaction est primordiale. La proximité avec leur manager également. Il n’y a rien de pire que de coder à longueur de journée, des mois et des mois durant, sans voir le big picture. Il faut qu’il y ait un aboutissement final, il faut voir et savoir ce que le projet va donner en bout de ligne. Les « dév » souhaitent aussi la liberté de coder en paix, et de le faire depuis n’importe où. Il n’est pas rare de les voir, gros casque d’écoute sur les oreilles, immergé dans leur monde. Cliché, mais je vous l’dis, je commence à les connaître par cœur ! Et je les aime! 

Ça fait qu’au Grenier recrutement, on va étendre nos horizons un peu. Et profiter de mon expertise (et de ma passion!) du TI. 

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