Il y a deux ans, nous avons été témoins d’un moment marquant lorsque George Floyd a été tué. Un an plus tard, nous avons vécu un autre chagrin collectif en découvrant la première de nombreuses tombes non marquées d’enfants ayant fréquenté des pensionnats pour Autochtones. Chez FHR, notre propre engagement à devenir l’agence la plus inclusive au monde nous semblait alors encore plus important et plus urgent. 

Nous savions que cela ne serait pas facile. Il n’y avait pas de plan directeur pour bien faire les choses. Il faudrait plus qu’une révélation pour effacer la peine et le tort faits au passé et au présent. Nous étions attristé·es et furieux·euses, mais la douleur s’accompagnait d’une conscientisation profonde. Nous savions que nous devions en faire plus et mieux.

Le travail est en cours, mais nous ressentons une fatigue intense à l’idée de poursuivre ces efforts. Parfois, en regardant autour de nous, on dirait que rien n’a changé et qu’il n’y a tout simplement pas assez d’heures dans une journée ou de ressources pour continuer. Nous «dés-apprenons» des choses pour mieux «réapprendre», mais par moments, il semble que les attentes soient inatteignables. Et de temps en temps, s’exprimer nous semble encore plus difficile et périlleux que de ne rien dire du tout. Néanmoins, notre passion pour le changement est aussi— sinon plus — vive que jamais. 

Nos plus grands défis sont de trouver une nouvelle voie à suivre et d’apporter des changements fondamentaux et durables.  
Nous savons que ce travail suscite un sentiment palpable de solitude. Pour ceux et celles qui prennent cette responsabilité de DEI en charge en entreprise s’acharnent à mettre le tout en œuvre avec courage, et ce, en temps réel, mais avec davantage d’enjeux que dans leurs autres tâches.​ Les autres personnes qui ne sont pas impliquées directement dans ce travail se sentent également seules — elles veulent aussi participer au bon travail qui s’accomplit. Elles éprouvent la peine, sans être certaines d’avoir vécu les expériences ou d’avoir les compétences pour se qualifier en tant que militantes, défenseuses ou alliées de la DEI. 

Pour reprendre les propos de notre présidente de FleishmanHillard HighRoad, Angela Carmichael: «Notre objectif — objectif que nous partageons avec les entreprises et les organismes aux quatre coins du pays — est d’augmenter la diversité en milieu de travail, d’élargir l’inclusivité et de parvenir à l’équité. Cependant, comme tout le monde, nous savons que ce travail est difficile et notre passion ne nous empêche pas de nous engager parfois dans une impasse. Voilà pourquoi nous collaborons avec nos clients pour créer une communauté et se soutenir les uns les autres, identifier nos difficultés communes et développer des solutions ensemble.»

Au sein de notre propre entreprise et de concert avec nos clients, nous avons déterminé le «Dilemme DEI»: la passion d’aller de l’avant et de réaliser des changements importants tout en faisant face à l’impasse de la réalité actuelle. Aucun chemin tracé. Plutôt, des croisées exigeant la prise de décisions difficiles, des virages brusques et rapides, dont certains qui se présentent soudainement et d’autres qui nous renversent. Nous avons un besoin intrinsèque de voir des résultats immédiatement. Nous voulons voir un changement immédiat. Du progrès immédiat. De la bienveillance immédiate. Nous voulons que tout cela se produise rapidement et quand nous ne voyons pas de changements positifs, nous sommes frustré·es et avons envie d’abandonner. 

Nous oublions que le parcours que nous avons entamé ne fournit pas de GPS. Nous devons construire les routes. Nous devons placer les pierres et le béton. Nous devons disposer les marques sur la chaussée, la signalisation et les lampadaires. 

Nous devons nous mettre dans la position de nos ami·es, de nos collègues, des membres de notre famille, d’étranger·ères et d’autant d’autres personnes que possible jusqu’à l’inconfort. C’est dans cet inconfort que nous trouverons les indices nous permettant de décortiquer le «Dilemme DEI». L’inconfort nous indique la voie du progrès. Toutefois, nous devons faire équipe pour y arriver et nous écouter tout en apprenant et en nous soutenant les un·es les autres.

Voilà pourquoi FHR est résolue à aider ses clients à décortiquer le «Dilemme DEI».
Avec nos clients, nous collaborons afin de mettre en œuvre des stratégies DEI — nous visons à briser l’isolement et, ensemble, à mieux relever les défis que nous devons tou·tes relever, tout en nous soutenant pour développer des solutions communes. 

Chez FHR, nous vous voyons et nous vous entendons. Nous voulons marcher avec vous. Tout comme vous, nos équipes ont une passion dévorante pour la bienveillance. 

Marchons ensemble. Nous avons beaucoup de bonnes choses à faire.

Pour en savoir plus à propos de notre équipe FHR True Mosaic, veuillez communiquer avec [email protected].

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Carolyn Wheatley est première vice-présidente chez FHR, cabinet membre de l’Alliance des cabinets de relations publiques du Québec

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