Exode rural, vente, achat, taux d’intérêt, surenchère… L’immobilier est un sujet chaud depuis 2020. On cherche à avoir plus d’espace peut-être, plus de tranquillité ou à être chez soi plus souvent. Pour quelqu’un qui, comme moi, loue le même petit appartement depuis plus de 5 ans et qui ne pense pas à changer, c’est un peu flou et parfois stressant de penser à tout ça! Les réalités changent, les besoins évoluent et le marché aussi.

Dans cette optique, nous nous sommes entretenus avec Myriam Roux, courtière en immobilier depuis plus de 10 ans. Myriam est à la tête de l’équipe Roux et Bachand avec son partenaire de vie, Steve Bachand. Ils ont aussi 2 jeunes filles, Lily-Rose et Daphnée.

L’équilibre et le bien-être sont au cœur de priorités de Myriam, autant pour elle-même et sa famille que pour ses client·es. Elle nous explique son approche pour accompagner ses acheteur·euses et vendeur·euses et comment elle évolue dans cette aventure qu’est l’immobilier.

L’immobilier semble être un milieu très compétitif et demandant. Quel est le plus grand défi bien-être pour toi comme courtière?
Myriam
: On voit souvent l’immobilier comme un domaine de performance, de compétition, d’apparences et de belles voitures, mais ce n’est pas toujours le cas. Au-delà de ça, c’est de réussir à accompagner le plus de personnes possible dans la vente ou l’achat d’une maison et de faire passer leur bien-être avant le reste. Cela demande d’être joignable presque en tout temps, car c’est aussi une question de moments opportuns. L’immobilier c’est un vrai mode de vie! L’équipe Roux et Bachand, c’est aussi un couple et une famille. Et comme chaque famille, il y a des hauts et des bas. L’important est d’impliquer l’entourage dans la réalité du travail et de partager les réussites. Il est plus facile de comprendre les enjeux du milieu, d’accepter de faire des compromis et de voir que même si cette carrière est exigeante, la profession de courtier immobilier permet de réaliser de grandes choses. L’amour du métier donne le courage d’avancer et d’être meilleur·e tous les jours.

Le plus difficile est de toujours générer la business. Pas de contrat: pas d’argent. Il faut continuellement garder le cap, être motivé·e et être déterminé·e à réussir. Avoir une belle attitude permet de créer des liens avec notre interlocuteur·trice, de respecter son rythme et surtout, de faire des suivis. L’aspect le plus gratifiant est la connexion humaine avec notre clientèle. Le·la client·e choisit avant tout l’humain qui sait être à l’écoute, celui qui sait bien répondre à ses questions, celui qui ne met pas de pression et qui rassure. Mais surtout, l’humain qui est convaincu de pouvoir réaliser les objectifs avec succès. Lorsqu’on me dit, après quelques contacts, qu’on me choisit pour ma ténacité, je réalise que tout est possible et ça, c’est la plus belle paye.

Quelles sont les plus grandes différences dans le processus immobilier entre ton début de carrière et maintenant?
Myriam
: Il y a 10 ans, le marché était plutôt favorable à l’acheteur·euse. Il y avait beaucoup plus de maisons à vendre et moins de personnes pour les acheter. La réalité était bien différente de celle d’aujourd’hui. Lorsque mon·ma vendeur·euse recevait une offre d’achat, il fallait absolument la considérer, car la personne intéressée à acheter avait choisi de déposer une offre sur SA propriété et non sur une autre. Considérant la position dans laquelle se trouvait l’acheteur·euse, il·elle pouvait se permettre d’apporter ses conditions d’achat et le·la vendeur·euse, de son côté, devait s’ajuster dans la mesure du possible. En tant que courtiers·ères, nous devions avoir un plus grand inventaire, car les maisons prenaient beaucoup plus de temps pour se vendre. On pouvait attendre entre 6, 8 ou même 12 mois, en plus de possibles baisses de prix, avant de recevoir une première offre.

La réalité d’aujourd’hui est complètement différente. Le manque de propriétés à vendre a eu un effet boule de neige: le délai de vente s’est vu diminué; le nombre de visites est monté en flèche; le phénomène de surenchère a fait son apparition et, par conséquent, les prix de vente ont augmenté drastiquement.

La plus grande différence entre hier et aujourd’hui c’est le type de marché. Mon travail quant à lui reste le même: protéger les intérêts de mes client·es, que leur but soit de vendre ou d’acheter.

Qu’est-ce que tu crois qui participe à ces différences?
Myriam
: L’immobilier vacille entre un marché d’acheteur·euses et un marché de vendeur·euses depuis des lunes. La raison première du changement de marché que nous avons vu dans les dernières années est le manque d’inventaire. Dans un domaine comme l’immobilier, on doit absolument savoir s’adapter à tous les types de changements, car le marché est directement lié aux facteurs sociaux, économiques et politiques et aux taux directeurs.

Comment les événements des deux dernières années influencent-ils l’état mental des personnes voulant acheter ou vendre?
Myriam
: L’état mental d’une personne voulant acheter ou vendre est directement en lien avec la raison du changement. Casser maison — c’est-à-dire abandonner un type de vie pour un autre, comme passer de la ville à la campagne, ou vice versa —, une séparation, un nouveau projet, un déménagement pour le travail, des troubles financiers, un changement de secteurs, rechercher plus grand, etc. Toutes raisons de vente et d’achat évoquent des émotions différentes. À cela s’ajoute le stress d’obtenir le prix et les conditions désirées. Mon rôle est d’être à l’écoute des besoins des client·e·s, pour être en mesure de les accompagner au mieux, de diminuer leur stress, de les mettre en confiance et surtout de les aider à atteindre leurs objectifs.

Chez les acheteur·euses j’ai pu remarquer un sentiment d’urgence très présent. Malgré cela, un bon courtier qui travaille en équipe avec sa clientèle peut faire des miracles. Les gens adorent les miracles, il suffit d’y croire. C’est donc très important de bien connaître et reconnaître les besoins et les conditions d’achat de son·sa client·e, pour aider la personne qui achète à trouver SON bon prix. Mon travail de courtière est d’autan plus essentiel pour donner un sens à la démarche. Que l’offre soit acceptée ou non, l’important c’est que l’acheteur·euse soit en confiance avec son offre d’achat. Si une meilleure offre a été acceptée, ce n’est que partie remise, on trouvera la bonne maison!

Comment, comme courtière, navigues-tu avec les hauts et les bas de tes client·es?
Myriam
: Je suis proactive et toujours en mode solution. C’est ma valeur ajoutée! Dans notre domaine, nous portons plusieurs chapeaux et nous devons continuellement nous ajuster aux réalités des gens avec qui nous collaborons. Nous devons composer avec les émotions, les réactions et les perceptions de tous et toutes. Il est très important de toujours prendre un pas de recul face aux situations, et surtout, de garder notre calme. Pour ma part, l’empathie et l’écoute me permettent souvent d’éviter ou de désamorcer des tensions inutiles.

Dans tes mots, quelle est ta définition du bien-être?  
Myriam
: Le bien-être pour moi, c’est de respecter ses limites et être à l’écoute de ses émotions. S’entourer de personnes qui ont à cœur notre bien-être autant que nous avons à cœur le leur. S’imprégner de positif, accepter les choses qu’on ne peut pas changer et en contrepartie, agir sur ce que nous pouvons changer.

Finalement, être une famille unie, dans ses hauts comme dans ses bas, m’apporte un grand sentiment de bien-être et de reconnaissance.

Pour en savoir plus les services offerts par Myriam Roux et son équipe, visitez rouxetbachand.com.


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