La tête chercheuse est un cabinet de gestion de talent créé en 1997 et dont la mission a toujours été de placer l’humain au centre de leur philosophie autant que de leurs pratiques. C’est en 2015 que Annie Bissonnette rejoint d’abord l’équipe avant d’y devenir associée trois ans plus tard, puis, co-présidente en 2019. Ses champs d’action: les mandats en acquisition de talents d’expérience, le rayonnement de l’organisation, en chapeautant l’expérience employé·e – candidat – client et en contribuant à l’évolution de la marque et à la croissance de l’offre de services par, notamment, le volet du développement de talents, qui lui tient à cœur.
Le bec s’est entretenu avec Annie, plus que jamais connectée sur les leaders de demain et sensible aux transformations du marché du travail, afin de comprendre comment les talents font le succès des entreprises d’avenir.
Votre mission est de créer de véritables connexions entre les talents et les entreprises, dans quelle mesure le sentiment de communauté est-il central dans le recrutement de talents?
Annie: Nous avons toujours souhaité aller à la rencontre du talent sans autre but que d’en apprendre sur ses motivations et ses aspirations professionnelles. Aujourd’hui, après presque 25 ans d’existence, l’ADN de bienveillance demeure présent dans chacune de nos conversations. Cette communauté d’expert·es en communication, création, numérique, marketing, ressources humaines et gestion générale, qui s’agrandit et se renouvelle sur une base quotidienne, nous permet maintenant d’être performant·es pour nos clients, et ce, même en période de pénurie de talents. Ces rencontres exploratoires nous permettent d’être compétent·es sur ces métiers en évolution, pertinent·es pour les candidat·es, au fait du talent curieux d’opportunités et efficace pour nos clients. La communauté est notre atout.
La tête chercheuse se positionne comme des gestionnaires de talent et non comme des chasseurs de têtes. En quoi cette distinction est-elle déterminante pour vous?
Annie: La tête chercheuse s’est d’abord positionnée comme une alliée pour aider les entreprises à atteindre leurs objectifs d’affaires par le recrutement et la formation. Nos services ont pris un second envol avec l’arrivée d’Elisabeth Starenkyj et moi-même à la tête de l’entreprise en 2019. Cela veut dire qu’en plus de chasser des têtes, nous permettons aux organisations de retenir le talent plus longtemps en les aidant à mieux se comprendre et à se développer tant individuellement qu’en équipe, et ultimement à devenir un moteur de performance pour leur entreprise. Nous avons donc ajouté à nos services de recrutement des ateliers de formation sous forme de laboratoire et du coaching individuel et d’équipe avec des collaborateur·trices-expert·es.
Pour quelles raisons une culture d’entreprise bien établie est-elle gage de succès, autant pour l’employeur que l’employé·e lors du recrutement?
Annie: La culture d’une entreprise, c’est celle vécue par les employé·es. Celle qui te permet de te retrouver et de t’engager à plus que ton unique bonheur. Elle est fondamentale et doit être plus que quelques écriteaux sur les murs d’un bureau – surtout qu’on s’y rend de moins en moins (!). L’arrimage culturel est la clé de succès d’une embauche ou encore de la longévité d’une relation d’affaires. La méthodologie de recrutement à La tête chercheuse évalue justement ce fameux fit organisationnel qui repose sur des compétences clés, des valeurs, des motivations et des intérêts réciproques.
Selon ton expérience, quels sont les principes fondamentaux à mettre en œuvre pour la réussite d’un repositionnement de carrière?
Annie: J’ai moi-même fait un virage à 180 degrés, il y a de cela près de 7 ans en quittant les communications marketing pour le recrutement. Je dirais aujourd’hui que c’est un repositionnement totalement réussi puisque je m’épanouis chaque jour. Vraiment, de mon expérience personnelle et de ce que j’ai pu observer dans notre laboratoire humain ces dernières années, le déclenchement de ce repositionnement est souvent une quête de sens. Voici les 5 questions fondamentales à se poser:
- Pourquoi je me lève chaque matin? Qu’est-ce que je poursuis?
- Quelle est la différence ou la valeur ajoutée que je peux amener dans une équipe, une organisation?
- Dans quoi suis-je lela meilleur·e?
- Quelles sont les valeurs qui guident ma vie? Sont-elles en accord avec mon rôle/employeur actuel?
- Où est mon bonheur en ce moment au travail?
Ces réponses permettront de prendre conscience de son état actuel et de se questionner sur son futur.
Dans tes mots, quelle est ta définition de bien-être?
Annie: Le bien-être, la grande question, puisqu’il est si différent pour chacun de nous. Pour moi, l’état de bien-être est quand la tête, le cœur et les bottines sont alignés et ça ne veut pas dire que c’est toujours confortable!
Pour en savoir plus sur l’expertise de Annie Bissonnette et La tête chercheuse, visitez latetechercheuse.com.
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