Selon un sondage effectué à l’échelle mondiale, 87 % des dirigeants affirment que la diffusion de la désinformation est l’un des plus grands risques pour la réputation des entreprises aujourd’hui.

S’il y a bien un enjeu dont nous avons suivi l’évolution au cours des dernières années, c’est la menace croissante que représentent les contenus malveillants que l’on retrouve un peu partout sur le Web pour la réputation des entreprises. Bien que la manipulation des médias devienne de plus en plus envahissante et sophistiquée, cette dernière a des conséquences qui vont bien au-delà de la réputation, touchant la sécurité financière, la sécurité des employés et la sécurité organisationnelle.

De nombreuses organisations œuvrant dans des secteurs comme la santé, le gouvernement, la technologie et les produits de consommation évoluent au sein d’un paysage informationnel potentiellement dangereux, envahi par des contenus créés par des robots, des modes de distribution artificiels et des histoires erronées qui se propagent souvent sans être détectées, jusqu’à devenir ingérables.

Dans ce contexte, il devient non seulement essentiel de comprendre l’influence des contenus douteux sur les attitudes et les comportements des clients, des employés et des autres parties prenantes, mais il faut aussi être en mesure de mieux anticiper, gérer et atténuer ces menaces.

Intelligence artificielle et gestion du risque
Weber Shandwick
a récemment annoncé la mise sur pied d’une équipe multidisciplinaire conçue pour s’attaquer au problème de la propagation de la désinformation. Fondée d’abord et avant tout sur une expertise en matière de gestion des enjeux, d’analyse, de politique et de médias, l’équipe bénéficie désormais d’une technologie de pointe pour alimenter cette expertise.

Grâce à partenariat exclusif avec la plateforme de détection des menaces Blackbird.AI, les professionnels de Weber Shandwick ont accès à une technologie permettant de détecter les menaces et de prédire la façon dont les récits au sujet des organisations évolueront au fil du temps.

L’objectif est de trier rapidement des menaces jusque-là invisibles avant qu’elles ne causent des dommages irréparables; l’intelligence artificielle, jumelée à l’expertise des professionnels, permet donc d’aider à détecter et à combattre la désinformation dès qu’elle se produit.

À mesure que la confiance du public envers les médias s’effrite, il devient essentiel pour une organisation de se doter d’une stratégie qui lui permettra de bien gérer les risques associés à la désinformation. Si de telles formes d’attaques médiatiques peuvent avoir des conséquences négatives sur les ventes à court terme, elles peuvent aussi causer des dommages dans de nombreux autres domaines, notamment sur le moral des employés, la disponibilité des ressources humaines directement concernées par l’enjeu, la perception des partenaires et des clients, la valeur de la marque et la stratégie de croissance à long terme de l’organisation.

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Marie-Ève Noël est vice-présidente, expérience client et responsable du bureau de Montréal de Weber Shandwick Canada, une agence membre A+ de l’Alliance des cabinets de relations publiques du Québec.