QUESTION D’OBTENIR UN OUI ! - Chronique 25 / 31

La première de ces deux questions sert habituellement à boucler l’entrevue, avant d’en arriver aux deux questions finales, un peu plus informelles, que nous aborderons ci-après et dans la prochaine chronique. Voilà donc l’occasion de présenter une dernière fois vos arguments massues, de «closer votre pitch de vente», comme le disent si bien certains de nos amis vendeurs.

Pour ce faire, rassemblez encore une fois les principaux éléments de votre profil professionnel, incluant la formation, l’expérience, les connaissances (informatiques, linguistiques, propres à la profession), et les attitudes. Profitez aussi de l’occasion pour réitérer votre grand intérêt envers le poste et l’entreprise, car entre un candidat vraiment motivé à travailler pour elle et un deuxième qui semble n’avoir aucun attachement, l’entreprise optera pour le premier, qui devrait sans doute s’investir davantage.

Exemple de réponse
Je crois que vous devriez m’engager d’abord parce qu’avec mon baccalauréat en traduction, ma maîtrise du français et de l’anglais, ainsi que mes notions d’espagnol, je possède toutes les connaissances de base pour occuper votre poste de responsable des services linguistiques. De plus, j’ai cinq ans d’expérience en agence de communication, où j’ai développé une très bonne connaissance des principaux logiciels de terminologie et de bureautique. Finalement, mon esprit d’équipe et d’analyse, ma minutie et mon grand intérêt pour votre compagnie font en sorte que je deviendrais une employée très motivée et appréciée. Pour tout vous dire, dès la fin de mon bac, j’espérais déjà avoir un jour la chance de travailler ici!

QUAND ÊTES-VOUS DISPONIBLE POUR COMMENCER?
«Quand vous voulez!» serait une réponse parfaitement appropriée si vous êtes actuellement sans emploi. Votre futur employeur constatera hors de tout doute votre réelle motivation, puis acceptera votre offre avec plaisir et soulagement si le poste à combler est vacant depuis trop longtemps.

Si vous êtes déjà en emploi, le futur patron devrait accepter sans trop de difficulté que vous soyez disponible dans seulement une semaine ou deux, afin de donner un préavis à l’ancien. Il y verra même une marque de respect et de professionnalisme.

En passant, soulignons que si l’employeur a l’obligation légale d’aviser un employé comptant plus de 3 mois de service continu avant de mettre fin à son emploi, l’employé n’a pour sa part qu’une obligation morale de le faire.

Dans la prochaine chronique: Avez-vous des questions?

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Cette chronique est tirée du livre L’entrevue d’embauche: toutes les astuces pour enfin obtenir un OUI!, de Stéphane Gagnon, consultant en communication et en employabilité.