Pépinière publicitaire
Réflexions de Sylvain Desrochers avec ses étudiants du cours Publicité et culture au Certificat de publicité (UdeM)
Dans une surprenante mise en page, l'annonceur nous informe qu’il faudrait prier pour que la sainte flanelle se hisse au huitième rang du classement pour participer aux séries éliminatoires. Quelle surprise! Mais dans la lignée de ce que l’agence Bos a toujours fait pour son client.
Rappelons-nous la prière du Notre Père sur le mur du Balfour ou encore la représentation en fanion des objets du culte: calice, ciboire, hostie accompagné de leur définition.
Revenons à la pub, dans presque un quart de page, apparaissent les noms des villes de la division où prend place le Canadien. À la huitième place: Prions!! Et un peu décalé vers la droite le simple «M», la croix et le nom de l’annonceur. Superbe démonstration de connivence, d’implication et de réalité. Voilà un client non conventionnel qui ose. Il devrait servir d’exemple, voire de modèle à plusieurs annonceurs frileux qui ne veulent pas trop sortir des sentiers battus.
Deux autres éléments doivent être abordés dans cette publicité. Premièrement le fait que certains trouvent déplacé que «l’Église du bon Dieu» fasse ça. Disons alors que les fidèles le sont vraiment et peut-être même plus catholiques que le pape? Deuxièmement, il semblerait que ce soit en vue d’une collecte annuelle. Alors, le dessein laisse place au dessin. Néanmoins cette exécution unique aura marqué. Alors disons un but et de l’aide?
Sylvain Desrochers